One Shot Harry Potter ( HARMIONE )

Sentiment contradictoire

Harry, Ginny, Ron et Hermione profitait de cette belle journée d'hiver, une épaisse couche de neige recouvrait déjà chaque centimètre carré du parc. Ils avaient décidés de faire une sortie de couple tout les quatres. Ginny était aux anges, marcher main dans la main avec Harry à Pré-au-lard la rendait heureuse au delà des mots, surtout qu'Harry était au petit soin avec elle et cédait au moindre de ces caprices. Ron et Hermione, fidèle à eux mêmes, s'engueulaient pour tout et n'importe quoi.
- Je ne vais pas toujours faire tes devoirs à ta place Ron ! S'emporta Hermione alors que son petit-ami avait laissé entendre qu'il jetterai bien un coup d'œil à ces notes après leur rencard.
- Allé Hermione, soit sympa. Supplia Ron. Je vais avoir un zéro pointé si tu ne m'aide pas.
- Tu n'avais qu'à t'y prendre avant comme je te l'avais dit ! Si le professeur nous a donné ce devoir à faire il y a deux mois ce n'est pas sans raison Ron.
Le concerné donna un coup de pied rageur dans une motte de terre et s'éloigna à grand pas du groupe.
- Tu ne voudrais pas ramener ton frère Ginny, s'il te plaît. Demanda Harry.
- Oh non Harry ! Gémit la cadette des Weasley. Je me fiche complètement de ces affaires, qu'il boude dans son coin et qu'il nous fiche la paix.
Mais le regard émeraude d'Harry eut raison de sa résolution et Ginny parti à la recherche de son grand frère en se promettant de lui jeter un bon chauve-furie plus tard.
Harry et Hermione se retrouvèrent seul devant la taverne crasseuse tenu par le frère de Dumbledore. L'élu fit signe à son amie de le suivre et l'emmena derrière la vielle bâtisse.
Une fois qu'ils furent à l'abri des regards indiscrets, Harry plaqua Hermione contre le mur et l'embrassa ardemment. Cette dernière gémit aussitôt de frustration et d'envie.
- Harry... Il ne faut pas... Ces paroles moururent dans un autre baisé.
Hermione s'en voulait d'être si faible face à Harry. Il profitait toujours de la moindre faille pour lui sauter dessus, dès qu'ils se retrouvaient seul plus de trente secondes, il l'enlaçait et l'embrassait. Ils ont faillit se faire prendre à plusieurs reprises mais sa n'empêchait pas Harry de recommencer à chaque fois.

Tout avait commencé juste avant la rentrée, dans un wagon du Poudlard Express.
Ron les avais abandonnés le temps de trouver la dame qui vendait des friandises. Ginny elle, était partit rejoindre ces amies dans une cabine voisine.
- Comment tu vas Harry ? Demanda Hermione en observant son ami avec inquiétude.
Harry avait éliminé Voldemort quelques mois plus tôt et avait, par la même occasion, mit un terme à cette guerre que le seigneur des ténèbres avait déclenché.
- Je vais bien Hermione. Répondit-il simplement sans la regarder. Il avait le regard perdu sur le paysage qui défilait sous ces yeux.
Cette dernière n'était pas dupe et vint s'asseoir à côté de lui avant de prendre ces mains dans les siennes.
- Harry, ne me ment pas s'il te plaît. Tu es mon meilleur ami, je sais quand ça ne va pas.
Il soupira longuement avant de tourner les yeux vers elle.
- Je m'en veux Hermione... Dit-il dans un souffle d'une voix à peine audible. Tant de gens sont morts durant cette guerre, tant de vie qui ne pourront plus être sauvé.
- Tu n'y es pour rien Harry. C'est Voldemort qui les as tués, pas toi. Le rassura t'elle d'une voix douce.
Harry repensa à Fred, Rémus, Tonks, Lavande et tant d'autres. Une larme s'échappa de ces beaux yeux verts pour venir s'écraser sur la main d'Hermione qui le serra dans ces bras. Ils restèrent un long moment comme ça. Harry avait le visage caché dans les cheveux d'Hermione, son shampooing au flagrance de jasmin et le contact de sa peau avait eut raison de sa tristesse. Il se sentait bien là, dans les bras de sa meilleure amie.
Hermione elle, sentait les subtiles mélanges de parfums et de savon d'Harry. Son cœur s'était mis à battre plus vite, plus fort encore mais la jeune femme ne comprit pas tout de suite ce qui lui arrivait. Ou alors, elle ne le comprit que trop bien.
Cela étant, les deux amis c'étaient légèrement écartés l'un de l'autre sans pour autant se lâcher. Ils restèrent un moment ainsi, à lire dans le regard de l'autre ce que les mots n'aurais su exprimer. Leurs souffles se mélangeait alors qu'ils se rapprochaient imperceptiblement l'un de l'autre. Tout d'abord, leur nez se frôlèrent, se caressais, puis lentement mais sûrement, leurs lèvres se rejoignirent pour ne former qu'une seule et même entité. Tout deux oublièrent qui ils étaient en cet instant. Oubliant qu'ils étaient chacun en couple, qu'ils étaient amis et que ce simple geste pouvait avoir des répercussions négatives sur le reste de leur existence.