Romanogers : Passé sombre, avenir radieux (En Cours)

Chapitre 27 : y a t-il un retour de l'enfer

Joyeux Noël à tous ! Voici le chapitre 27, j'espère qu'il est à la hauteur de vos attentes ! 😘

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Pdv Natasha

Je ne vis que des silhouettes, elles se précipitaient autour de moi, puis les sons me revinrent petit à petit alors que des larmes dévalaient mes joues sans plus pouvoir s'arrêter. La vue du corps de celui que j'aimais, couché au sol, inerte, me donnait envie de vomir et l'autre qui gisait cinq mètres plus loin me donnait envie de tuer.

Ce n'était pas une petite pulsion meurtrière... Non. Elle grandissait après chaque seconde passée à retrouver tout mes sens. Je referma mon poing sur le sol et fermais les yeux.

Tu n'es pas faible, tu es forte !
Tu n'es pas seule, tu es aimée !
Tu n'es pas triste, tu vas le sauver !
Tu n'es pas calme, tu vas le tuer !!

(NB: ok j'avoue je me suis emballée sur la dernière phrase 😅😂😂)

Ses multitudes de voix se bousculaient dans ma tête, j'avais envie de dormir et de crier, bon j'avais faim aussi mais ça...

Je rouvris les yeux et sauta sur mes pieds, je lui devais bien ça. Je me mis à courir comme jamais je n'avais couru de ma vie. Je me sentais presque décoller. J'arrivais en deux secondes auprès de l'homme de ma vie.

Il était pâle. Steve était pâle !! Il ne bougeait plus. Des bleus, du sang, des coupures, des égratignures couvraient son visage, son cou et ses main. Mais le pire n'était pas là...

Son corps était tremblant, il convulsait. Son uniforme était troué à quatre endroit différent sur son abdomen d'où jaillissait du sang. Je posais mes mains tentant de stopper le flot qui en découlait.

Mes supplications ne firent rien, il ne souriait pas, il ne me serrait pas la main, son froncement de sourcil habituel avait disparu, je l'avais perdu.
Mon Steve m'avait quitté.

Je vis du mouvement un peu plus loin, mon corps enregistra un pic d'adrénaline qui déferla dans mes veines. D'adrénaline ou de colère en fait je ne savais pas. J'avais envie de massacrer Yakov, cette sensation, je ne l'avais plus ressentie depuis que Clint était apparu dans ma vie. Mais elle était bien là, je savais que c'était mauvais, que je ne devrais pas mais c'était plus fort que moi.

Mais Yakov était toujours à terre, en revanche ma sœur, elle, était debout, une dague à la main.
Je bougeais pour me retrouver à ses côtés. J'essayais de prendre l'arme qu'elle tenait à la main mais elle m'en dissuada.

Je l'implorais du regard et elle céda. Je m'apprêtais à détruire la vie du meurtrier lorsqu'un souvenir me revint en mémoire.

Flashback

Le lumière filtrait à travers le rideau en toile de mon appartement new-yorkais. Je relevais doucement la tête pour apercevoir mon horloge. 5h36. Ce n'était pas si tôt, mes insomnies fréquentes m'avait habituées au rythme nocturne infernal.

Je reposais ma tête sur l'oreiller en soufflant.

- Tu as tes périodes ?

La voix ensomeillée et hésitante du beau blond à mes côtés me fit sourire.
Je décidais de lui faire croire que mes règles étaient là pour qu'il me dorlote toute la semaine !

-Hmmpf...
Je gromellais en me retournant dos à lui ne pouvant empêcher un sourire face à mon jeu d'acteur tout pourri.

Il se colla dans mon dos et m'embrassa la joue.

- Dommage... J'avais des trucs de prévu pour notre "day off"...

Il m'avait eu. Je me retournais vers lui grand sourire aux lèvres.

- Ah ! Fausse alerte en fin de compte je ne les ai pas.

Il m'embrassa en rigolant. Nous fûmes interrompu par une sonnerie. Il grogna et étendit le bras pour attraper son portable. Il décrocha devant ma mine agacée.

Il perdit son sourire et moi ma moue boudeuse. Il se détacha et s'assit dos à moi. Il parla dix longues minutes avant de raccrocher en soupirant.

- Sam m'a appelé, il- une cérémonie à comité réduit est organisée chaque année pour Bucky... Je pensais que c'était plus tard dans la journée... Désolé...

Je lui souris pour qu'il arrête de s'inquieter et ouvris la bouche.

- Je- je pourrais peut être venir... Enfin t'accompagner ! Bien sûr... Enfin si tu es d'accord après tout c'est toi qui décide... Bref t'as compris quoi.

- Ça me ferait plaisir en effet ! Rigola t-il doucement.

Je n'avais aucune idée de à quoi il ressemblait. Il y avait bien une photo mais elle était à la cérémonie donc je ne l'avais jamais vu.

Lorsque nous sommes arrivés dans cette petite chapelle, j'avais été frappée par le nombre de personnes qui s'y trouvait... Mais après tout captain America avait des fans.

La photo qui trônait sur la table au centre de la pièce attira mon regard. Un jeune homme tout fin sans barbe les cheveux coupés très court me regardait. Il avait l'air d'avoir 16 ans tout au plus. Son visage et ce regard me disait quelque-chose mais je ne savais pas d'où et j'en déduisis qu'à force de m'en parler, j'avais créé une image presque ressemblante.

Le discours que Steve prononça ce jour là, me fit comprendre à quel point ce Bucky avait été, était et serait toujours une des personnes les plus importante dans sa vie. Et qu'il donnerait tout ce qu'il possédait pour le revoir.

Fin du Flashback

La dague suspendue au dessus du corps de Yakov/Bucky me fit comprendre que je ne pouvais pas faire ça à Steve. Malgré le fait qu'il m'ait détruite plus jeune et qu'il ait ôté la vie de son meilleur ami, je ne pouvais pas me résoudre à le tuer.

Yelena tenta de m'arracher la dague des mains mais je refusais. Je calmais ma sœur qui partie en trombe en comprenant que je ne céderais pas. Et je m'effondrais au côté de Steve.
J'eus juste le temps d'apercevoir Tony briser une fiole rouge au dessus de la tête de Bucky.

Pdv Steve

J'étais au chaud, entouré d'une lumière paisible et douce. Je n'avais aucune idée d'où je pouvais bien me trouver mais je m'en fichais, je me sentais bien. La seule ombre sur le tableau qui me poussa à me concentrer c'était le fait que Natasha n'était pas à mes côtés... Cette femme occupait toutes mes pensées et je ne pouvais cesser de m'inquiéter.

Je perçus tout d'abord les sons m'entourant mais impossible de prononcer le moindre de mots ou de remuer le moindre orteils. Je soupirais intérieurement.
Mais des éclats de voix interrompirent ma mauvaise humeur.