Romanogers : Passé sombre, avenir radieux (En Cours)

Chapitre 28 : Ma faiblesse, ma douleur

Hey 👋, je m'excuse tout d'abord pour cette longue attente liée au manque d'inspiration je l'avoue mais également au manque de temps des derniers mois...
J'espère que ce chapitre vous plaira !

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Pdv Natasha

Le médecin ne voulait pas me laisser entrer ! C'était quoi cette connerie ! Moi ! Natasha Romanoff ! Une Avengers ! Et la plus proche du blessé, qui plus est ! Je vivais vraiment dans un monde sans coeur !

Alors bien sûr, j'ai haussé le ton, j'ai versé une unique larme pour attendrir et parce que j'étais à bout, il faut le dire... J'ai également employé mon regard menaçant, mon regard doux... Mais rien n'y fit. Il ne voulait pas me laisser entrer dans la chambre de celui qui était tout pour moi !

Lorsque je commençais à perdre patience, j'entrevis Clint, accourant presque dans ma direction. Je le soupçonne d'avoir peur en mes capacités à garder mon sang froid et à gérer mes pulsions meurtrières... Il ne faut pas me chercher, moi !

Clint se posta à mes côtés, demandant d'une voix suppliante au médecin de me laisser entrer. Le regard de Clint devait être convaincant car l'homme en charge de Steve soupira et sorti son badge permettant à la porte de s'ouvrir. Mon meilleur ami m'empêcha de me précipiter en m'attrapant le poignet in extremis avant que je ne disparaisse derrière la lourde porte de la chambre d'hôpital.

- Nat, Steve est fatigué, je ne sais pas si il est réveillé mais tu dois y aller doucement, il en a pris un sacré coup... Mentalement et physiquement, je sais que c'est dur pour toi aussi mais-

- Dur pour moi aussi ! Je répétais la phrase un peu trop violement et décidais de baisser un peu la voix. Comment peux tu imaginer une seule seconde que ce n'est que dur ! C'est plus que dur, ok ! C'est atroce !

Je reprenais ma respiration, tentant de ne pas m'étouffer pendant ma tirade, me remémorant les longues heures passées sur les chaises en métals, dans le couloir froid et blanc de l'hôpital.

- Je suis là depuis 3 jours et 9 heures ! J'ai très peu mangé et je n'ai fermé les yeux que pour m'empêcher de pleurer ! Tu sais ce que ça fait toi, de rester 3 jours et 9 heures dans un couloir à peine éclairé, blanc dont la seule odeur du lieu est celle de la mort et de la maladie ! Tu sais ce que ça fait toi, d'être enfermé dans une seule pensée, celle de la mort, de la mort prématurée et injuste de la personne que tu chéries le plus au monde !

- Je... Commença Clint, avec un regard désolé et triste.

- NON ! Tu ne sais pas ! Et je te souhaite de ne jamais connaître cette sensation ! Je ne le souhaite à personne à vrai dire, sauf à celui qui en est la cause !

J'avais les larmes prêtes à jaillir de mes yeux mais ce n'était pas le moment, je devais rester forte, rester digne, pour lui, pour mon Steve.

Clint eut la bonté de ne pas prononcé un mot, il me sourit et me pris seulement dans ses bras. Chose que je détestais mais qui en ce moment m'apportait un peu de réconfort et de paix.

Lorsque que je me détacha de lui, Clint effectua une légère pression sur mon avant bras et jeta un regard vers la porte. Il était temps pour moi, enfin, de rester au chevet de celui que j'aimais. J'étais fatiguée mais j'étais impatiente de pouvoir prendre sa main et de regarder son visage.

Fébrile, je poussais doucement la porte blanche qui menait à la chambre. Elle était lourde, ou c'est moi qui n'avait pas de force...
En face de moi, une fenêtre qui donnait sur l'extérieur, sur les arbres et les oiseaux chantant avec la plus grande harmonie. À droite, une autre porte, coulissante cette fois-ci, sûrement la salle de bain. Et à gauche, un lit, un grand lit, occupé.