Chapitre 40. Retrouvailles explosives

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Bonne lecture 🦋
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Par miracle ce matin, j'ai pu déposer Maya à l'école à l'heure. Ce qui a surpris la sorcière ainsi que les parents. Même moi, d'ailleurs !

Aujourd'hui, j'ai obtenu une journée de congé. Avec Natalia, nous avons décidé de partir faire du shopping dans les petits bazars du quartier. Puis madame Rita nous rejoindra, puisqu'elle doit vendre des sandwichs sur la place du marché ce matin.

J'observe plusieurs vêtements, qui ne valent pas énormément d'argent et qui sont extrêmement basiques. Ici, j'ai pris la décision de vivre sans encombre. Je m'habille simplement et cela me fait vraiment plaisir d'avoir pu découvrir pendant ces deux années ce mode de vie.

- Fabiola, je peux te poser une question ? Demande Nati avec énormément de réticence.

- Mhn, c'est déjà une question ! Dis-je en fronçant les sourcils.

Elle rigole.

- Ayden représente qui pour toi ?

Je me paralyse en manquant de m'étrangler avec ma salive.

- Je te demande pardon ?

- Il y a deux jours, pendant ta sieste, tu faisais un cauchemar et tu as prononcé ce prénom. Tu disais que tu étais obligée de t'en aller, avec plein de choses que je ne parvenais pas à déchiffrer.

J'ouvre grandement les yeux, je ne me rappelais plus ce cauchemar.

- C'est une personne de mon passé que j'ai énormément aimé, Nati. Mais nous nous sommes rencontrés au moment inopportun. Ça arrive ! Dis-je sans mentir.

- Tu l'aimes encore ? Lâche-t-elle en maintenant mon regard.

- Non, je ne l'aime plus, j'ai quelqu'un dans ma vie ! Tu t'en souviens, j'espère ? Je réponds avec dignité.

Elle semble satisfaite de ma réponse et nous changeons de sujet.

Je tâche de faire abstraction de son prénom dans mon cerveau, je ne souhaite plus penser à lui.

Le seul moment où je m'autorise à penser à le faire, c'est tous les soirs dans mon lit. Puisqu'il n'y a que mon lit qui puisse connaître de tout au plus mes chagrins les plus profonds et la véritable Luz Marina.

Ici, je suis Fabiola Mosquera, donc je n'ai aucun sentiment à éprouver pour lui.

Madame Rita nous rejoint. Nous réalisons nos petits achats, je suis complètement en train de dévorer les sandwichs qui lui restaient de ce matin.

- Doucement jeune fille ! Me dit-elle en me donnant une tape sur l'épaule.

- C'est...c'est tellement délicieux. Articulais-je avec la bouche remplie de nourriture.

- Arrête de fréquenter Nati, tu perds toutes tes bonnes habitudes de princesse que tu avais quand je t'ai rencontré.

- Je suis ici, Margarita. S'empresse de dire Nati, en la dévisageant.

Luz MarinaWhere stories live. Discover now