Chapitre 44. Une journée en famille

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Le soleil qui illumine ma chambre me fait sortir subitement de mon sommeil.

Je me retrouve allongée dans le clic-clac. Hier soir, je lui ai laissé entièrement mon lit pour ne pas l'incommoder et me retrouver contre lui en me réveillant. Sauf que ce dernier ne se trouve plus dans ma chambre.

Je souffle d'apaisement, puis je vais me préparer pour commencer la journée.

Après m'être préparée, je me dirige vers les chambres pour vérifier si Charly et Maya sont déjà réveillés.

C'est le cas puisque les petits rires de mon bébé résonnent dans le couloir. Donc je vais voir pour Aurora.

D'un pas assuré, j'allais entrer dans sa chambre, mais je m'arrête subitement, me cachant légèrement derrière la porte comme une enfant.

Un sourire s'épanouit sur mon visage. Dans la chambre, se trouvent Charly, Maya, Aurora et Ayden.

Ayden est en train de jouer ou plutôt de tolérer les enfants.

Mon cœur se met à claquer d'une douce manière dans ma poitrine.

- Ayden ce n'est pas comme ça qu'on donne à boire à une enfant. Objecte Maya avec Aurora dans les bras.

Je rigole, elle ne gardera jamais sa langue dans sa bouche.

- Put-, pardon, tu le fais comment alors petite rebelle ? Demande-t-il en retour.

- Ben pour commencer, tu secoues un peu le biberon.

- Mhn mouais. Tu ne souhaites pas donner le biberon toi-même ?

- Je porte déjà Aurora et en plus, elle est lourde. J'ai que sept ans, je ne peux pas tout faire toute seule. Se plaint-elle.

- Moi, je peux le faire. Profère Charly.

- Faites ce que bon vous chante putain. Lâche Ayden en soufflant.

Maya et Charly se regardent dans le blanc des yeux, les écarquillant et en ouvrant grand la bouche.

- C'est une grosse insulte Ayden. Dit Charly.

Il souffle une énième fois.

Je lève les yeux au ciel, il ne possède aucune patience. Quand il aura des enfants, ça va être comment ?

- Si tu ne lui donnes pas le biberon, tu peux au moins ranger la chambre alors. Parce qu'Aurora a fait des bêtises en se réveillant. Continue Maya.

Il agrandit considérablement ses yeux face à ce que Maya vient de lui sortir.

- Tu es exactement comme ta sœur casse couille pareille et en plus, il y a trop de gosses dans cette chambre.

- C'est de nouveau une insulte, oncle Ayden.

- Oncle quoi ? S'étonne-t-il.

- Javier, c'est mon oncle, tu ne veux pas être mon oncle aussi ?

- Euh... Si tu veux.

Doucement, je retourne dans le couloir en étant radieuse.

Je vais ainsi vérifier où se trouvent Andrea et le pervers. Mais je ne vois personne dans la maison. Andrea n'aurait pas laissé sa fille avec les enfants quand même !

Sauf qu'avec les Cardona, je m'attends à tout.

Je vais transmettre un baiser à Cameron sur son lit et descends ensuite dans la cuisine pour nous préparer des crêpes.

Luz MarinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant