𝕯𝖆𝖒𝖊 𝖉𝖊 𝖈𝖔𝖊𝖚𝖗

1. 𝕮𝖊𝖓𝖙𝖎𝖊̀𝖒𝖊 𝖒𝖊𝖚𝖗𝖙𝖗𝖊

Petite mise en garde avant le commencement de ce premier chapitre ! Il est possible que ce chapitre contienne des actes violents/gores.

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Mon arme était pointée droit devant lui en direction de son cœur, le jeune homme ne comprenait pas ce qui se passait. Lui qui pensait que nous allions assembler nos corps pour ne faire plus qu'un ce soir s'était bel et bien trompé. Mes joues rouges d'excitation allaient exploser, mon cœur battait si fort que j'étais certaine que la personne devant devait l'entendre. J'avais attendu si longtemps pour faire mon centième meurtre que je n'allais certainement pas laisser quelqu'un rater mon coup.

— Ne fais pas cette tête mon chéri, tu ne pensais pas que j'allais te laisser salir mon magnifique corps avec tes mains ?

Je comptais lui tirer dessus avant qu'il n'ait le temps de répondre cependant, l'homme tomba à terre. Du sang coulait près sa cage thoracique, il vient de recevoir une balle dans le cœur, mais cela n'était pas de mon arme.

Sérieusement ?!

les seules personnes qui étaient au courant de mon emplacement étaient mon frère, mon chef et Silvano, je n'avais même pas besoin de regarder dans les alentours pour savoir qu'il n'était pas loin.

— Sors de ta cachette Silvano ! Répliquais-je en rangeant mon arme. — Tu aurais pu tuer n'importe qui, mais tu as décidé de le tuer lui ! Tu te fous de ma gueule, si je t'attrape je t'étripe !

— Tu ne me donnes pas vraiment envie de sortir pour le coup... Ajouta la voix de l'homme que je cherchais.

Je pris une grande bouffée d'air pour paraître la plus calme possible, je savais que si je ne restais pas calme, il ne sortirait pas de son trou. J'avançais dans le casino vide à présent, essayant de le trouver. Toutefois, je n'ai pas dû attendre très longtemps avant d'entendre un gros bruit suivi d'un juron.

— Machine de merde !

Je m'approchais discrètement de l'endroit où venait sa voix, en me rapprochant de plus en plus, je pouvais le voir au sol, ses yeux bleus fixant le plafond. Silvano n'avait pas encore remarqué ma présence malgré le bruit de mes talons, son esprit devait vagabonder entre des milliers de stupides pensées. Je récupérais le couteau qui était accroché à mon mollet en dessous de mon pantalon, avant de le jeter tout près de l'homme au sol. Mon canif avait atterri tout près de sa joue, laissant une petite égratignure sur sa pommette droite.

Le garçon aux cheveux noirs n'avait toujours pas bougé, comme tétanisé que je relance quelque chose en pleine face. Le voyant qu'il ne se déplaçait pas, je me suis donc penchée avant de m'asseoir en califourchon sur lui en même temps que j'ai récupéré mon couteau. Silvano se redressa ce qui a causé une forte proximité entre nous, je pointais mon arme sur sa jugulaire pour qu'il évite de trop s'approcher.

— Je te promets que si tu tues une de mes cibles à nouveau, je te trancherai la gorge sur-le-champ, compris le bouffon ?

— Ma dame de cœur est enragée à ce que je vois. Réplique-t-il avec sarcasme.

Un sourire rempli de malice se fondait sur ses lèvres rosées, ses yeux bleu clair me fixaient, essayant de transpercer mon âme enfouie au fin fond de mon corps.