13. 𝕱𝖔𝖚𝖉𝖗𝖊

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PDV CÉCILIA

Je déverrouillai la porte de ma maison en vitesse à cause de la pluie, dès que je fus à l'intérieur une faible senteur inhabituelle été présente. Bien qu'elle était faible, cette sensation était très irritable, je me dirigeai donc vers le diffuseur pour vérifier si les piles n'étaient pas mortes. Toutefois, lorsque je marchai vers le grand hall, le diffuseur était au sol, fracassé en des milliers de morceaux. Je regardai chaque recoin du couloir vide, en cherchant une quelconque raison de comment cela pouvait arriver.

Ma maison était parfaitement rangée, aucun cadre n'avait bougé d'un seul centimètre, chaque plante était à leur place initiale. Pourtant, le diffuseur était à plusieurs mettre de sa place originale, il n'y avait aucune chance qu'il soit tombé tout seul. Quelqu'un l'avait brisé volontairement contre le sol, et il se trouvait peut-être ici même.

Je retirais mes talons pour éviter de me fouler une de mes chevilles si je devais courir en cas de danger extrême, lorsque je me dirigeais vers la cuisine pour récupérer un couteau, j'apercevais des traces de bottes qui semblaient être boueuses. Il y avait bel et bien quelqu'un chez moi.

Est-ce que ce serait le cambrioleur de la dernière fois ?

Je marchais lentement vers le comptoir, mon cœur battait de plus en plus vite à chaque pas que je faisais. Je sursautais avant de lâcher un cri d'effroi quand un claquement résonna dans la pièce. Je me tournais violemment vers la porte du balcon qui était mal fermée, je posais une main sur mon cœur par réflexe. Ma respiration était à présent saccadée et les battements de mon cœur résonnaient dans chaque recoin de mon cœur.

En regardant vers la baie vitrée, j'ai remarqué que les traces de pas s'étaient dirigées vers le jardin. Je me dépêchais de prendre un couteau pour me rapprocher du balcon, la porte claquée toujours autant due au vent et à la pluie qui rentrait peu à peu chez moi. La puanteur infectée était devenue beaucoup plus forte dès lors que je me trouvais devant la baie vitrée, mon nez brûlait à présent, tout comme ma gorge. Je posai le haut de ma main contre mon nez pour éviter d'inspirer cette odeur. Je resserrais ma main contre la clenche avant d'essayer de ralentir les battements de mon cœur.

Un nœud de stress et de peur se forma dans mon estomac, ma main tremblait légèrement bien que j'essayais de les contrôler. J'ouvrai lentement la porte qui s'était refermée, tout en restant sur mes gardes à une quelconque attaque. Quand la porte fut complètement ouverte, la senteur nauséabonde s'empara de mes narines, me les brûlant jusqu'à ce que du sang coule.

Je posai ma main brutalement contre ma bouche pour éviter de vomir, je m'approchai du rebord du balcon pour mieux apercevoir le jardin. J'écarquillais des yeux en même temps que mon rythme cardiaque s'accélère dès lors que je vis l'horreur devant moi. Mon sang se glaça et mon corps se figea sur place, il m'était impossible de faire ne serait-ce qu'un seul pas. Mes yeux étaient fixés sur l'épouvantail couvert de sang, de sang humain qui dégoulinait le long de ses membres.

De la fumée sortait de ma bouche à cause du froid d'octobre et de ma respiration irrégulière, la pluie tombait de plus en plus fort et mes membres inférieurs bloqués m'empêchaient de prendre mes jambes à mon cou. Mes entrailles se retournèrent de dégoût et de choc, mon jardin était une mare de sang avec un épouvantail planté au milieu. Je pouvais apercevoir avec difficulté des photos accrochées à l'aide de ce qui paraissait être des piques ou des couteaux.

À cause de la nuit, je me devais d'avancer pour mieux voir, je donnais quelques tapes à mes jambes pour les forcer à bouger. Par chance, elles ont enfin décidées de m'écouter, bien que la peur me les rendît aussi faibles que des guimauves, je descendais en vitesse les escaliers.

𝕯𝖆𝖒𝖊 𝖉𝖊 𝖈𝖔𝖊𝖚𝖗 حيث تعيش القصص. اكتشف الآن