𝕯𝖆𝖒𝖊 𝖉𝖊 𝖈𝖔𝖊𝖚𝖗

4. 𝕷𝖊𝖙𝖙𝖗𝖊

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« N'échoue jamais Irenna. » a été la phrase que mes parents me répétaient le plus, ne jamais échouer était ma seule mission. Mes envies n'étaient pas prises en compte, mes sentiments devaient être inexistants pour réussir. La sensation de vide en moi m'enlacer plus que ma mère, elle était plus présente pour mes « émotions » que mon propre père aurait dû l'être. Cependant, le vide de mon cœur était beaucoup plus destructif que les coups et les paroles monstrueuses qu'Irenna a reçues, cette douleur ne peut pas être comparable à une autre. Elle est unique en son genre, car elle vous noie d'une manière douce et tendre, que vous l'aimez presque, que la peine dans votre âme décide de se vouer à une fin tragique qui est inévitable. Mais comme cela vient du néant de votre être, cela ne peut qu'être magnifique.

« Soit bonne à l'école Irenna ! » a été la deuxième chose que ma mère aimée tant me dire, après tout l'école est la réussite d'un enfant. Mais comment peut-on réussir si ce que j'apprends sont la haine que les enfants ont pour moi à la place des tables de multiplication ? Comment pourrais-je être parfaite si mon environnement lui-même ne l'est pas ? Comment voulait-elle que je ressemble à quelqu'un qui n'existe pas ? Hélas ce genre de question ne sortira jamais, elles tourneront juste en boucle dans mon esprit errant pour recevoir une réponse.

« Soit plus forte Irenna ! » m'ordonnait mon père. Le dégoût de savoir que son premier enfant était une fille, raisonne toujours dans sa voix, la fierté d'un père ne m'a jamais touchée. Non au contraire, j'étais touchée par la déception, son regard noir me rappelait que je ne suis pas ce qu'il souhaitait. Ce n'est peut-être pas car je courais comme il le souhaitait sous la neige qu'il m'aimera, qu'au final la promesse de rester avec moi a été rompu par lui. Me laissant seule avec mes poumons qui me brûlaient et la fièvre qui me tenaient compagnie après ces longs efforts.

Pourtant, le vide n'a jamais enlacé Eien, mais ma mère l'avait tant serré contre elle qu'il devait connaître son odeur par cœur. Le visage de ma tendre mère s'adoucissait en le voyant arriver, un sourire sur ses lèvres se formait en même temps que ses yeux commençaient à briller. La chaleur du regard de ma mère la toujours bercée, la toujours aimée sans avoir besoin de lui dire pour qu'il la comprenne.

Le fils que mon père voulait est finalement venue à lui, les paroles fières de mon père à toucher Eien. Lui apprenant le monde qu'il allait lui tomber dessus lorsqu'il sera grand, lui apprenant le bonheur et l'amour d'un père malgré la violence de ses paroles et actes. Mon père adorait tenir compagnie à mon frère après leur entraînement, lui promettant un tour en vélo après leurs acharnements fournis. Et comme prévu, sa promesse a été tenue pour Eien.

Malgré l'amour que je te porte Eien, je ne peux m'empêcher de te jalouser.
Dit moi Eien, saurais-tu pourquoi tu as été aimé et tant chéri par nos parents alors que moi non ?
Dit moi Eien, qu'elle est là sensation d'être aimée par nos parents ?
Dit moi Eien, me détestera-tu plus tard comme l'ont fait nos parents ?
Je te le demande Eien, le feras-tu ?

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NDA :

Bonsoir tout le monde, j'espère que vous allez et que votre semaine c'est bien passé. Pour ma part tout va bien à par la fatigue due aux cours.

J'espère que cette petite lettre vous a plu, et j'espère aussi que cela vos plaies. Je suis sincèrement désolé s'il reste des fautes, je fais de mon mieux pour les éviter... J'aime beaucoup écrire des lettres, je trouve cela très sympathique pour mieux comprendre un personnage et sincèrement, c'est l'une de mes façons préférées pour écrire.

Vous avez des idées de pourquoi Iren parle d'Irenna à la troisième personne alors que ses propres parents l'appel ainsi ? Vous avez des idées de suite pour l'histoire ?

Bref les amis, on se dit à la prochaine, prenez soin de vous ! Je vous love fort, gros cœur sur vous.
Marwa 🫶