14. 𝕬𝖑𝖇𝖊𝖗𝖙𝖎𝖓𝖎

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PDV SILVANO

Iren s'était enfin endormi après plus de sept heures de vol. Les cernes sur son visage étaient toujours aussi présents, elle marque la difficulté et la terreur qu'elle a de dormir. Son sommeil à toujours était très perturbé à cause de cauchemars et de ses quelques paralysies.

Sa respiration était lente, même trop lente à certains moments. Des fois je m'approchais pour être certain qu'elle respirait, toutefois, je n'entendais rien. Aucune respiration, même au bout de trente secondes, Iren n'avait pris aucune respiration.

Je la secouais pour qu'elle se réveille, même si c'est la paranoïa qui me fait croire que son souffle s'est coupé. Je préfère me prendre un coup de poing que de la laisser comme ça.

— Réveilles-toi Iren.

Je la secouais avec un peu plus de force pour la forcer à sortir de ses rêveries. Dès lors que ses yeux s'ouvrirent, elle prit une grande bouffée d'air avant que rirent, elle prit une grande bouffée d'air avant que sa respiration devienne irrégulière due à son manque d'oxygène. Iren regardait chaque coin de l'avion, sûrement pour prendre conscience qu'elle ne rêve plus, que ses cauchemars ne la tueront pas, que ses démons l'avaient lâché pour un court terme.

— Calme ta respiration. Répliquais-je en posant délicatement mes mains sur ses épaules pour qu'elle me fixe.

— Ma respiration. Disait-elle avec une voix qui semblait se casser à chaque seconde qui passait. — Elle s'est arrêtée, j'arrivais plus à respirer Silvano, j'ai cru...j'ai cru mourir.

— Calme toi Iren, tout va bien, tu as sûrement fait de l'apnée de sommeil.

— L'apnée du sommeil ?

Ses yeux bruns étaient humides, la jeune femme terrifiée devant moi se retenait de pleurer. Même lorsqu'elle pensait faire face à la mort, Iren ne montre pas ses larmes. Comme s'ils étaient faits d'acide et qu'ils lui brûlaient ses joues s'ils osent tomber.

— Je t'explique après, pour l'un concentres-toi sur ta respiration. Lui ordonnais-je en posant ma main sur le haut de sa poitrine pour lui donner un rythme d'inspiration normal.

Les battements de son cœur étaient saccadés, et son regard était posé sur ma main. Bien qu'Iren déteste ressentir le contact de la peau, elle ne broncha pas. Au contraire, mon acte paraissait la calmer, peut-être même la rassurer.

— Qu'est-ce que tu fais ?

— Reste juste calme et respire.

Bien qu'Iren détestait être vulnérable, elle écouta mon conseil. Le rythme de son cœur était beaucoup trop affolé, même si la jeune femme essayait tant bien que mal, sa respiration et les battements de son cœur ne veulent pas se calmer.

— Tout va bien maintenant. Chuchotais-je en espérant qu'elle se sentirait un peu plus à l'aise.

La chaleur de son corps devait être élevée dû aux quelques gouttes de sueur qui tombait, la fille aux yeux bruns retira donc le plaide qu'elle avait, sûrement pour baisser sa température corporelle.

Pour mieux l'aider, j'exagérais mes inspirations et mes expirations pour qu'elle suive mes mouvements sans difficulté. Chaque fois qu'elle éjectait son oxygène de ses poumons, j'appuyais ma main contre elle pour la forcer à tout expirer.

𝕯𝖆𝖒𝖊 𝖉𝖊 𝖈𝖔𝖊𝖚𝖗 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant