15. 𝕾𝖔𝖎𝖗𝖊́𝖊 𝖊𝖘𝖕𝖎𝖔𝖓𝖓𝖆𝖌𝖊

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PDV IREN

Je fixais le plafond blanc de la chambre d'amis, seul ma respiration se faisait entendre dans cette chambre plutôt petite. Je n'avais aucune envie de dormir, mais l'ennuie me força à compter des moutons imaginaires, alors que j'ai déjà essayé de nombreuses techniques stupides pour m'endormir. Mais rien n'y fait, quand l'esprit en décide autrement, peu importe à quel point vous êtes fatigué, seule quand votre force mentale est totalement épuisée que votre corps pourra s'endormir.

Ou bien que les pensées néfastes décident de partir, mais elles se tiennent à vous aussi dur que fer, vous laissant perdu entre dix milliards de questions et de réflexion, sans jamais avoir une quelconque réponse. Ironique non ? Mon plus grand ennemi n'est même pas une réelle personne, mon esprit est mon ennemi, et peu importe à quel point j'essaye de le tuer. Il ne cesse de survivre.

Silvano n'a toujours pas apparition depuis que j'étais dehors avec mon grand-père, et l'idée de changer de carte Sim ne lui est pas venue à l'esprit. Bien qu'il m'ait dit que ce n'est seulement la fatigue, quelque chose m'empêche de le croire complètement, ce comportement si différent était trop spontané pour que ce ne soit juste de la fatigue. Et je compte bien le savoir ce qu'il a d'une manière ou d'une autre.

Je me relevai afin d'allumer la lumière, le marchand de sable n'a aucune envie de me rendre visite, et je suis bien heureuse qu'il ne le fait pas. Je me dirigeais vers mon sac pour sortir mon ordinateur, tant qu'à faire, travailler ne me fera pas de mal.

Silvano m'avait donné un dossier sur le but de notre mission, à ce que j'ai compris, un escroc s'était rendu à Las Vegas pour la journée des horreurs dans l'un des Casinos les plus connus des États-Unis. Monsieur Beventi détient plusieurs casinos en Italie, et il aurait un affront avec cet homme qui n'aurait pas accepté avoir perdu contre lui dans une partie de poker.

Bien que Beventi était une personne très impulsive, il ne fonce pas tête baissée et surtout, il ne tue pas. Je n'ai jamais le vieux tuer une personne et encore moins la torture. Seul son regard pourrait tuer une âme sans aucune difficulté, ses mots pourraient ramener une personne jusqu'au suicide, alors se salir les mains lui semble des plus inutiles. Nous envoyer finir son travail est beaucoup plus simple.

Par chance, je n'avais pas à faire d'énormes recherches sur lui, Silvano m'avait déjà envoyé tous les détails sur lui, comme s'il avait déjà travaillé sur son cas depuis plusieurs jours. Au bout de dix minutes, je le retrouvais à apprendre certaines règles de poker que je ne connaissais pas, car il est fort possible que je me retrouve à devoir jouer durant cette soirée qui paraît déjà si longue.

J'aime jouer aux cartes, le fait de devoir avoir une stratégie déjà en tête dès lors où on reçoit notre jeu. De devoir avec le meilleur poker face pour ne pas se faire prendre en voyant à quel point nous avons des chances ou non de gagner. Et le meilleur de tout ça, et de miser, savoir qu'une seule partie peut nous faire perdre ou gagner une fortune rend la partie si plaisante qu'on en deviendrait tout autant addictif que de la drogue.

En rangeant les cartes de la plus forte à la plus banale, un bruit venant de l'extérieur me déconcentra. Je me levais de mon lit afin de voir ce qui se passait, ne voyant rien, j'allumais le flash de mon téléphone avant d'ouvrir ma fenêtre. Je pouvais apercevoir le visage de Silvano avec un sourire qui semblait un peu gêné. Je fronçais des sourcils, ne comprenant pas pourquoi il jetait des petits cailloux alors qu'il aurait pu sonner.

— Ouvre-moi la porte, il commence à faire vachement froid.

Encore confuse, je me dirigeais vers l'entrée afin de lui ouvrir la porte. Je descendais lentement les escaliers pour faire le moindre bruit, je n'ai en aucun cas envie de réveiller mon grand-père. Le sommeil pour une vieille personne doit être important non ?

𝕯𝖆𝖒𝖊 𝖉𝖊 𝖈𝖔𝖊𝖚𝖗 Where stories live. Discover now