12. 𝕱𝖊̂𝖙𝖊 𝖋𝖔𝖗𝖆𝖎𝖓𝖊

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le lendemain matin
Résidence des Bellini.

Je n'ai pu fermer l'œil de la nuit, la seule chose que je pouvais faire était de lire la lettre de mon grand-père.  Disait-il la vérité sur les lettres ? M'avait-il vraiment envoyé des lettres que je n'avais jamais reçues ? Il y a deux moyens de savoir s'il disait vrai était premièrement conforté ma mère et être assuré d'avoir un mensonge, ou alors fouiller dans sa chambre.

Bien qu'elle n'ait soi-disant pas en contact avec Nono, je doute qu'elle jette les lettres qu'il lui envoyait. De plus que ma mère était une personne qui garde tout ce qu'on lui dit, chaque chose qu'elle reçoit est parfaitement rangée dans des endroits attribués.

À cette heure-ci, mes parents devraient être sortis de la maison depuis plus de deux heures, toutefois quand j'arrivais devant la maison, je pouvais apercevoir leurs voitures respectives. Je savais bien que même si je faisais de mon mieux pour ne faire aucun bruit, mes parents seront informés de ma présence surtout depuis que l'infraction d'un homme chez nous.

Je fus résolue à toquer pour avoir la permission d'entrer, lorsque la porte s'ouvrit, je vis le visage de ma mère. C'est vrai que je ne suis pas du genre à venir lorsque je n'y suis pas obligée, notamment lorsque cette maison renferme les moments de douleurs que mon corps a dû subir.

— Qu'est-ce que tu fais là Iren ? Ton père n'a pas prévenu que tu allais passer.

— Ce n'est pas papa qui m'a demandé de venir, je crois avoir oublié quelque chose dans le bureau de papa.

— Oh, je vois, entre. Dit-elle toujours surpris de me voir. — Je vais prévenir ton père.

— Tu n'es pas obligée, ça ne prendra que quelques minutes. Répliquai-je en entrant à l'intérieur.

Si mon père était au courant de ma présence, il me suivrait dans son bureau. Le fait que ma mère soit au courant me met dans une situation plus compliquée que prévue, j'espérais juste pouvoir trouver au plus vite les lettres de Nono et partir d'ici.

— Si tu le dis.

Je montais en vitesse à l'étage avant de me diriger vers la chambre de mes parents, tout était en ordre, comme toujours. Je me précipitais vers les tiroirs, les ouvrants avant de les fouiller en vitesse. Mon grand-père aime les anciens temps, et en voyant le seau rouge et le vieux papier de ma lettre, je ne pense pas que les retrouver prendra énormément de temps.

Au bout de quelques minutes où j'ai fouillé dans chaque tiroir, je les ai enfin retrouvées. Il devait en avoir une bonne trentaine de lettres, certaines avec mon nom dessus ou celui de mon frère, je pouvais sentir ma colère grimper en moi. Comment une mère pouvait laisser ses propres enfants sans avoir de contact avec son grand-père. Je n'ai eu le temps de sortir de la chambre que la porte s'ouvrait, laissant place au visage perplexe de ma mère.

Quand son regard se posa sur mes mains chargées des lettres, son visage pâli comme effrayé de ma récolte. Ses yeux noirs s'assombrissaient de colère à leur tour, de quel culot avait-elle le droit pour être énervé contre moi alors qu'on m'a menti depuis des années.

— Tu ne penses pas que tu devrais m'annoncer quelque chose ? Répliquai-je en m'approchant d'elle.

— Depuis quand tu rentres dans ma chambre sans mon autorisation ! Dit-elle en osant le ton.

𝕯𝖆𝖒𝖊 𝖉𝖊 𝖈𝖔𝖊𝖚𝖗 Where stories live. Discover now