10. 𝕽𝖔𝖒𝖊

1.5K 65 20
                                    

・❥・

PDV IREN

Les rues de Rome étaient remplies de monde, la ville était si animée qu'on n'avait pas l'impression d'être en semaine. J'arrivai près du bar dix minutes après qu'Angelo arrivait habituellement, lorsque j'entrai dans ce magnifique endroit tout le monde discutait et riait la gorge ouverte. La pièce était tamisée d'une lumière plutôt sombre, une odeur d'alcool se ressentait dans tout le bar.

La pièce était remplie d'hommes, certaines femmes étaient aussi présentes. Quelques-unes d'entre elles se faisaient aborder par des hommes sans aucun sens du consentement. Un homme de la quarantaine avait sa main posée sur une jeune femme qui pourrait être sa propre fille, le regard gêné de la jeune blonde parlait bien plus que ses polis mots. Mais l'homme est bien connu pour leurs débilités sans nom, une gifle raisonna dans toute la pièce avant que la pauvre femme sorte en trombe d'ici.

— Sale pute ! Cria le vieux en se dirigeant vers le bar où je m'étais assise.

J'ai pris une fine gorgée de ma boisson que le barman m'avait gentiment passée.

— La seule pute ici, c'est vous. Répliquais-je en jouant avec mon verre.

Je pouvais ressentir son regard perplexe se poser sur moi, bien que la musique tourna, ses pas résonnaient dans le bar permettant de savoir qu'il était proche de moi.

— Qu'est-ce que tu viens de dire ? Demande-t-il en posant son bras sur le comptoir.

— Que vous êtes une pute, vous avez peut-être besoin que je l'écrive ? Car je n'ai pas l'impression que vous comprenez lorsqu'on vous dit non.

L'alcool qui coulait le long de ma gorge après ma petite réplique m'irritait, j'ai toujours détesté la sensation et l'odeur de cela, mais j'avais bien besoin d'un réconfortant près de toutes ces bêtes sans aucune morale.

L'homme riait d'une manière des plus dégoûtantes que j'en avais des frissons, son odeur infecte m'exaspère plus que tout. Cet homme sentait la transpiration à des kilomètres.

— C'est qu'on a une rebelle ici à ce que je vois ! Tu es bien drôle ma petite, mais n'essaye pas de rentrer dans un terrain plus grand que pourrait supporter ton joli minois. Dit-il en posant sa main sur mon épaule.

— Le vouvoiement est aussi quelque chose que vous ne semblez pas savoir comprendre. Ajoutais-je en retirant sa main violemment de son bras. — Je vous prie de ne plus me toucher sans mon accord.

Avant que l'homme ne réponde, une personne que je connais à la perfection s'approcha de nous. Il posa tranquillement sa main sur l'épaule de ce bourrin sans aucune éducation.

— Quelque chose ne va pas ? Demanda l'homme aux yeux noirs, plus sombres que les fonds des océans.

Angelo Cassone était devant moi.

Le regard de l'homme à moitié saoul blanchi en un instant, comme s'il avait rendu l'âme en voyant le visage d'Angelo. La peur s'est sûrement emparé de tout son être, jusqu'à dérégler la température de son corps. Des gouttes de sueur apparaissent sur son front quand le poignet d'Angelo se resserra sur son épaule.

— Non, aucun ! Il n'y a aucun problème. Répliqua-t-il en riant de nervosité.

Angelo souris simplement avant de lui faire un signe de tête pour qu'il parte. Ensuite son regard se posa sur moi, il n'avait aucune gêne à regarder ma poitrine qui était mise en valeur grâce à mon décolleté. L'homme aux cheveux châtains s'essaya sur le tabouret à côté du mien, avant de commander un verre de Visky.

𝕯𝖆𝖒𝖊 𝖉𝖊 𝖈𝖔𝖊𝖚𝖗 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant