21. 𝖁𝖊𝖓𝖌𝖊𝖆𝖓𝖈𝖊

613 35 31
                                    

TW CE CHAPITRE CONTIENT DES SCÈNE VIOLENTES.

・❥・

PDV SILVANO

Le temps glacial de Paris me faisait du bien, elle calme mon esprit qui surchauffe lorsque je ne fais pas de pause, comme si cet air frais permet de me détendre et de m'aider contre les mauvais souvenirs. Bien que la sensation du métal glacée dans mon dos me brûlât, elle me permettait de me concentrer sur une sensation physique, et non mentale, mais surtout elle congelait les cauchemars que j'aimerais oublier.

La porte à côté de moi s'ouvrit lentement et une tête brune en sortie, son regard trouva le mien et ils semblaient s'être adouci lorsqu'ils croisèrent le mien. La femme croisa ses bras contre sa poitrine, surement à cause du vent qui frappait et se mit près de moi, tout en laissant une distance suffisante entre nous.

– Tu vas tomber malade si tu restes ici habillé comme ça. Lui disais-je en retirant ma veste et de la lui poser légèrement sur ses épaules.

– Tu sais bien que je supporte le froid. Ajouta-t-elle bien qu'elle mît ma veste.

– Alors pourquoi tu la mets quand même ?

Iren s'enfonçait légèrement dans mon blouson beaucoup trop grand pour elle, son visage rouge dû au vent hivernal de Paris était recouvert jusqu'à son nez laissant seulement ses yeux rivés sur la tour Eiffel apparaître. Contrairement à elle qui admirait la ville, mes yeux étaient incapables de se décrocher d'elle, sa beauté était comme une drogue, impossible à s'en lasser.

Elle est magnifique.

Les différentes lumières de Paris, des étoiles et de la lune nous éclairent, bien qu'Iren brille beaucoup plus qu'elles réunirent. L'âme de cette femme illuminée quelque chose en moi que je n'avais plus ressenti depuis que j'étais partie, quelque chose de si agréable que j'en devienne malade. Iren me rendait fou, car peu importe ce que je faisais elle était là, que ce soit dans mes pensées, dans mes rêves ou dans l'endroit où je me trouve. Elle est toujours là.

Comme si mon cœur battait pour elle, et que mon âme était liée à la sienne.

– Elle sent le linge propre, c'est agréable. Disait-elle en se tournant vers moi.

Son visage était si angélique malgré la présence de la fatigue que mon coeur rata des battements, ses iris bruns brillaient de mille feux, à peu près comme mes joues qui devaient être cramoisi dû à son regard. La veste qu'elle portait la rendait beaucoup plus adorable, comme si nous étions redevenus enfants, et que plus rien n'était si compliqué, que je pouvais laisser mon coeur vivre pour elle. Ses sourcils froncèrent, se demandant sûrement pourquoi je la fixais ainsi, ou alors pourquoi mes joues étaient si rouges dues à ce simple contact visuel qui me tuera un jour, mais rien ne sera plus beau que de mourir par elle.

Je la laisserais me tuer si elle devait le faire, et cela sans aucun regret.

– Tu viens d'avouer que tu aimes mon odeur. Affirmais-je en continuant de l'admirer.

– Tu ne sens pas comme ça. Dit-elle en reposant son regard sur la ville toujours animée.

– Et depuis quand tu sais à quoi je sens ? La questionnais-je en lui faisant face à présent.

– Ton odeur est beaucoup plus forte, et pas aussi douce que le linge propre, la tienne envoûte toutes les personnes qui passent à côté de toi. Murmura-t-elle pour fuir à ma question

Iren s'approchait petit à petit de moi, jusqu'à qu'elle soit assez près pour ressentir les battements de mon cœur qui s'affolaient à chaque pas qu'elle faisait. La femme en face de moi planta son regard dans le mien avant d'approcher son visage près de ma nuque tout en gardant ses mains dans les poches de ma veste.

𝕯𝖆𝖒𝖊 𝖉𝖊 𝖈𝖔𝖊𝖚𝖗 Where stories live. Discover now