2. 𝕽𝖊𝖙𝖔𝖚𝖗 𝖆̀ 𝖑'𝖆𝖓𝖈𝖎𝖊𝖓𝖓𝖊

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PDV IREN

Mes yeux s'ouvrèrent brutalement dû au coup que j'ai reçu, tout était encore trop flou pour comprendre ce qui se passait. La seule que je pouvais distinguer était mon père, près de mon lit complètement enragé. Je venais de recevoir un journal en pleine face, lorsque ma vue s'était enfin rétablie, j'arrivais enfin à lire ce qu'il y avait écrit.

Trois nouveaux meurtres venant de la dame de cœur !

— Tu m'expliques ? On avait seulement dit Andreasse, et toi, tu décides de tuer d'autres personnes comme ça te chante ?

— Je n'avais pas le choix ! Ils nous ont repérés. Lui dis-je en même temps que je sortais de mon lit.

— Qui ont ? Tu devais être la seule là-bas !

— De base, je l'étais, mais Silvano était là.

— C'est au moins toi qui l'as tué ? Andreasse ? Tu as bien accompli ta mission ?!

— Non, c'est Silvano qui l'a assassiné.

— Tu te fous de ma gueule ?! Cria-t-il en me prenant mon bras droit.

Ma gorge se serra, la peur m'empêchait de respirer correctement. Sa main était comme brûlante contre la peau, la douleur était sûrement amplifiée dû à la crainte qu'il ne me frappe. Mon corps encore endormi heurta le sol froid, par chance ma tête ne s'est pas pris la commode qui était juste en face.

— Réponds-moi Iren ! Est-ce que tu te fous de ma gueule ?!

Je hochais simplement la tête en tant que réponse, mon cerveau m'empêchait de répondre par peur de dire quelque chose qui pourrait me contrarier une nouvelle fois. Ses yeux brun foncé me fixée avec noirceur, il aurait pu me tuer sur place si je n'étais pas sa « fille » même si je pense que cela n'est pas la vraie raison.

— Tu n'arrives donc même pas à faire une simple chose, tu es vraiment un moins que rien Iren.

Un moins que rien, un moins que rien, un moins que rien, un moins que rien...
J'ai toujours été une moins que rien pour eux, pour tout le monde. Et je le serais pour toujours.

— Est-ce que tu te rends compte que ce putain d'orphelin a réussis à te battre ? Tu n'as donc pas honte ?! Ajoute-t-il en même temps qu'il attrapa mes longs cheveux bruns.

Mon père me plaqua contre le mur, la brutalité de son acte m'a totalement déboussolée. Mon dos et ma tête me faisaient extrêmement mal, ma tête s'est cognée violemment contre le mur ce qui avait causé des bourdonnements qui m'empêchait de distinguer les paroles de mon père. Sa main se frappa brutalement contre ma joue, mes yeux ne le fixaient plus, mais la porte à présent. Ce coup était si agressif que je ressentais un goût métallique dans ma bouche, du sang coulait le long de ma lèvre inférieure. Il tirait si fort sur mes cheveux que je ne touchais plus le sol, le regard de mon géniteur me terrifiait, je savais qu'il était capable de me tuer. J'aurais sûrement préféré qu'il me tue lorsque j'étais petite, cela m'aurait empêché de commettre des actes que je regrette, que je regretterais.

— La prochaine fois que tu ne réussis pas ce qu'on te demande, je te tue de mes propres mains Irenna. Réplique-t-il me relâchant.

𝕯𝖆𝖒𝖊 𝖉𝖊 𝖈𝖔𝖊𝖚𝖗 Onde histórias criam vida. Descubra agora