4 - Léandre

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Ysée est douée avec sa bouche, vraiment douée. Elle s'y prend mieux que personne, même mieux que Blanche, qui elle pourtant a toujours fait exactement ce que je lui demandais avec sa langue et ses lèvres. Mais justement. Blanche est douée pour apprendre, alors qu'Ysée est douée par ses initiatives et sa manière de savoir sans que je lui dise quoi faire. C'est ce qui fait leur force: elles sont différentes, et tellement complémentaires. J'aime le côté brat d'Ysée, et l'obéissance absolue de Blanche. J'aime la liberté dont Ysée a besoin pour se sentir épanouie, et la dépendance de Blanche. J'aime la maturité d'Ysée, sa sagesse et sa culture, et la jeunesse de Blanche, sa fougue et son apprentissage.

Jamais je ne dirai à Blanche qu'Ysée est un peu meilleure qu'elle pour faire les fellations, parce qu'elle le vivrait mal, elle culpabiliserai et ne se sentirait plus digne de me posséder entre ses lèvres. Lui dire ne serait ni sain ni constructif. Et de toute façon, Blanche est un peu meilleure pour m'offrir ses autres orifices.
Je ne les mets en compétition que sur des choses futiles, pour les pousser à faire des progrès et à s'élever. Pas pour les rabaisser. Je ne veux pas rabaisser mes propriétés. Je veux qu'elle se sente belles et douées, et qu'elles continuent de s'épanouir chaque jour dans leur façon de m'offrir leurs libertés et leurs dévotions de leur plein gré. Et cette idée me fait bander plus que tout.
Ma main est posée contre l'arrière du crâne d'Ysée pour lui enfoncer toujours plus loin ma queue au fond de la gorge.
Elle ne s'étouffe pas, jamais. Elle sait quand respirer, quand avaler ou laisser couler sa salive, et comment contrôler ses réflexes vomitifs. Ses yeux relevés vers moi, emplis de luxure et d'envie me donnent envie de la gifler en la baisant. Je ressers mes doigts dans sa chevelure et penche ma tête en arrière dans un râle grave et animal tandis que sens mon gland taper le fond de sa gorge. Ma queue est serrée entre ses lèvres et je dois résister à l'envie de me déverser immédiatement sur sa langue.
Je finis par la pousser en arrière violemment. Elle tombe sur le parquet, et me regarde en mordant sa lèvre, les cuisses écartées.

-Retire ta jupe.

Elle s'exécute. Elle ne porte pas de culotte en dessous, je le lui interdits.

Je lui fais un signe de tête vers Blanche qui est toujours suspendue nue au plafond par des cordes.

-Lèche-la.

Elle va jusqu'à elle à genoux. Son visage tombe pile à la hauteur de l'intimité de Blanche. Qui gigote de plaisir en ayant entendu mon ordre. Ysée se met à embrasser et lécher son sexe, et Blanche gémit dans son bâillon. Un filet de bave coule de sa bouche, sur son menton et sur sa poitrine. Cette vision de ma soumise et de mon esclave ainsi m'excite atrocement.

Je prends sur la table le martinet que j'ai utilisé sur Blanche quelques heures plus tôt, et sans attendre me mets à caresser les fesses nues d'Ysée. Elle sait ce qui l'attend, mais ne bouge pas, et se cambre encore davantage sans cesser le cunnilingus.
Enfin, après une attente que je trouve délicieuse et que je sais atroce pour elle, je me mets à la frapper. Doucement, simplement pour chauffer sa peau. Et plus les coups passent, plus j'y mets de la force. Elle commence à se tortiller, sa respiration s'accélère et des gémissements de douleur sortent de sa bouche plaquée contre la vulve de Blanche.

J'aime ce moment. J'aime cette vue.
Mais j'avoue que l'envie de voir une nouvelle soumise frapper ses fesses à ma place tandis que je la prendrai, me fait de plus en plus envie.

Menottes et Panache (en pause) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant