19 - Léandre

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Elle est tremblante, et perdue. Je sais qu'elle était prête à demander pitié, mais ça aurait été trop simple. Lorsque je la pousse sur le matelas elle est choquée et avant qu'elle ne se redresse sur ses coudes j'attrape ses cuisses et la tire vers moi pour mettre ses fesses au bord du lit. Elle pousse un petit cri de surprise, et lorsqu'elle veut se redresser encore je viens poser ma main sur sa gorge. Je ne serre pas, et pourtant dieu sait comme j'en aurais envie... L'étrangler, empêcher l'oxygène de monter à son cerveau et qu'elle bascule vers cet autre monde si délicieux. Mais pas aujourd'hui. Il est trop tôt, et elle n'a rien signé. Elle n'est pas prête.
Je me contente donc de serrer juste assez pour qu'elle n'est pas envie de se redresser, et elle ne marque aucun geste de rébellion. Pour quelqu'un que j'aurais vraiment pensé brat, elle est finalement bien docile.

De ma main libre je relève sa robe jusqu'à son ventre, et je la regarde ainsi, sans lâcher sa gorge blanche.
Le petit triangle roux qui habille son pubis est adorable, et parfaitement entretenu. Ses lèvres sont lisses, j'apprécie beaucoup l'esthétique de son intimité, elle donne envie de m'y engouffrer avec violence pour contraster avec cette peau si douce et pâle. Elle a des grosses cuisses qui appellent à y enfoncer les doigts sans pitié et les écarter.

Je continue de l'admirer en silence, puis remonte à son visage. Nos regards se croisent et elle détourne aussitôt les yeux en rougissant. Sa main est posée sur la mienne, sans doute par sécurité. Elle serait ma soumise je lui ferai retirer immédiatement en claquant de la langue sans cacher mon agacement, mais elle ne l'est pas, alors je la laisse se sentir en sécurité ainsi.
Ses pommettes empourprées vont divinement bien avec ses cheveux roux. Je n'ose imaginer si ses fesses étaient de la même couleur.

Finalement, je cesse de la fixer, même si je prends un malin plaisir à l'intimider ainsi, et lâche sa gorge pour me mettre à genoux. J'écarte ses jambes.
Aussitôt elle se redresse en posant sa main sur son intimité que j'eu à peine le temps d'apercevoir.

-Attends... je... euh... je n'aime pas trop ça...

Elle m'a tutoyé, mais je ne le révèle pas. Si elle était à moi je la ferai taire d'un regard, et d'une gifle si elle n'obéissait pas immédiatement, mais encore une fois, elle ne m'appartient pas et je me dois de gagner sa confiance. Je ne peux pas supposer son consentement et acquis. Son « non » est crucial.

J'adoucis mon regard face à l'inquiétude et la gêne qui marque son visage et lui demande simplement:

-Tu n'aimes pas qu'on embrasse toutes les parties de ton corps?

Elle secoue timidement la tête en rougissant de plus belle:

-Je... pas trop ici...
-Pourquoi?

Pour la première fois, elle a vraiment totalement perdue tout faux-semblant et semble paniquée à l'idée de me répondre. Elle finit par marmonner:

-Parce que... je... ça ne me fait rien...

Elle ment. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Mais je ne la contredis pas.

-Je ne vais pas te faire de mal. Pas comme ça. Pas aujourd'hui. Si tu n'aimes vraiment pas ça, alors on arrête. Qu'en dis-tu?

Elle hésite une seconde, puis hoche la tête timidement, et se rallonge.
Je vois ses mains serrées le drap, elle est réellement stressée. Je me serai attendu à beaucoup de choses de sa part, mais la dernière aurait été que l'idée d'un cunnilingus la terrorise à ce point.

Menottes et Panache (en pause) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant