31 - Ysée

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-Alors? Comment était-ce? A la hauteur de vos attentes?
-Je dirais même plus que cela...

Léandre pose sa veste sur le porte-manteau et vient me rejoindre dans le salon. Il est toujours d'une élégance incroyable, même après avoir passé une après-midi entière à baiser. Son pantalon de costume noir et sa chemise blanche ouverte juste ce qu'il faut, et aux manches remontées sur ses avant-bras, me font l'effet en un vibromasseur plaqué sur ma chatte.

-Elle n'a pas trop flippé en voyant le contrat?
-Un peu. Mais je crois bien que cela l'a davantage excitée qu'effrayée.
-Hum. Le genre de fausse sainte n'y touche qui au fond veut être maltraitée...
-Sainte n'y touche pas du tout, elle assume parfaitement aimer le sexe. Mais il est évident qu'elle a besoin de quelqu'un qui sache lui donner du plaisir, et la remettre à sa place. Blanche n'est pas encore rentrée?
-Non, son rendez-vous n'est pas encore fini. Elle devrait être là dans une petite demi-heure.

Blanche est chez son psychologue et Léandre a passé plusieurs heures à l'hôtel, ce qui m'a permis de me reposer un peu et surtout de glander vu qu'il m'a interdit de travailler de l'après-midi, ce que je n'avais pas fait depuis longtemps. Je dois avouer que ça m'a fait du bien.

-Qu'as-tu fais toi?
-Netflix.
-Reposée?
-Plutôt oui.
-Tant mieux. Viens ici.

Il dit ça en claquant des doigts et pointe de son index le sol à ses pieds.
Sans la moindre hésitation je retire le plaid qui m'enveloppait et me mets à quatre pattes sur le sol pour aller jusqu'à lui. Je me mets alors à genoux et relève les yeux vers lui, la bouche ouverte et la langue tirée, prête à le recevoir comme il me l'a appris.
Il me regarde et caresse mon visage et mes cheveux.
J'ose lui demander:

-Vous avez encore envie? Après... ce que vous avez dû faire?
-Je n'ai pas joui avec elle.

Je fronce le nez:

-Quoi?
-J'en avais très envie. Mais je ne voulais pas encore lui donner cette satisfaction. Nous nous sommes quittés très frustrés l'un et l'autre, et j'ai adoré la voir comme ça. Mais maintenant j'ai envie de finir ce que j'ai commencé.

Il fait un signe de menton et je comprends tout de suite. Aussitôt je lève mes mains pour défaire sa braguette et baisse son pantalon. Il tombe à ses chevilles, et je fais de même avec son boxer. Il est déjà un peu dur, sans doute la cause de ne pas avoir eu d'orgasme tout à l'heure. Je ne me fais pas prier davantage et le mets immédiatement dans ma bouche. Je veux utiliser mes mains mais il m'arrête d'une voix ferme qui me fait tremper mes cuisses, puisque je ne porte pas de culotte:

-Mains derrière le dos.

J'obéis bien-sûr, et n'utilise que ma bouche. Il pose rapidement sa main derrière ma tête et vient m'enfoncer encore plus sa queue dans ma gorge. Il connaît mes capacités, il sait à quel point je suis douée pour ça. Je ne m'étouffe jamais, j'ai appris à contrôler mon réflexe vomitif et ma respiration, si bien qu'il peut aller tout au fond sans difficulté. Je sais même me retenir de baver mais je sais que cette vue l'excite alors je laisse dégouliner ma bave le long de ma bouche, de son sexe, et elle tombe sur ma poitrine et sur le sol. Je relève les yeux vers lui avec ce regard de salope et le fixe dans les yeux avec provocation et envie. Il est maintenant tellement dur dans ma bouche que mes mâchoires écartées en deviennent douloureuses. Il est déjà tellement excité, il risque de ne pas mettre bien longtemps à venir. Dommage...
Mais finalement, il me tire brusquement par les cheveux pour retirer sa bite de ma bouche et sans la moindre précaution me gifle avant de venir coller sa bouche contre mon oreille et murmurer avec sa voix si autoritaire et sensuelle:

-À quatre pattes, joues contre terre. La sodomie calmera peut-être ton petit regard insolent à deux balles.

Menottes et Panache (en pause) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant