Le Clan du Loup - Tome 2 : Le Croc du Loup

Chapitre 16

Il hasarde ses mains sur ce corps qu'elle lui offre. Il est subitement si avide. Mais il arrive à retenir ses envies pressées, tant bien que mal. Il tient à faire les choses dans les règles de l'art, parce qu'il tient à elle bien plus qu'il ne l'aurait supposé.

Elle a enroulé ses bras autour de sa nuque, pendue à ses baisers passionnés et les lui rendant sans timidité. Il la prend alors dans ses bras, la portant jusqu'au lit. Il souhaite l'honorer, faire de cette première fois entre eux un moment magique.

Il a eu des aventures avec d'autres, comme tout homme qui se respecte bien-sûr. Mais jamais il n'a éprouvé pareil sentiment à l'égard d'une femme. Elle est spéciale. Elle a réveillé quelque chose en lui depuis longtemps endormi.

Il l'étend dans les draps avec douceur. Elle lui semble si fragile sous cette armure qu'elle s'est imposée. Maintenant qu'elle l'a faite tomber, pour lui, c'est lui qui sera ce rempart qu'elle avait dressé auparavant entre elle et les autres.

Il veut la protéger, la chérir sans entrave, sans gêne. La timidité des débuts s'est tout à coup estompée. Et les caresses de Kaliska lui montrent bien qu'elle a autant envie de lui, que lui d'elle. Ce qui le rassure : il ne la force à rien.

Elle répond à ses baisers, toute chasteté oubliée. Il n'y a qu'eux qui comptent. Rien d'autre n'a plus d'importance à cet instant. Ils peuvent enfin se libérer de la retenue qui les a guidés jusque-là.

Allongée sur le lit, elle goûte enfin le sucre de ses lèvres, elle peut glisser ses doigts dans ses longs cheveux d'ébène. Elle veut mêler sa chaleur à la sienne, sentir son odeur dans la sienne.

Il la domine de toute sa hauteur, légèrement penché sur elle pour l'embrasser. Il a envie de goûter à cette peau claire, d'en admirer les petites tâches qui la parcourent. Il veut prendre ces petits seins ronds et chauds dans le creux de ses mains.

Il ne tient plus, dévorant ses lèvres de sa bouche avide. Il se colle un peu plus à elle, sans peser de tout son poids sur son corps pour autant. Il désire tant le sentir contre lui, il ne la veut que pour lui.

C'est sans doute égoïste mais il n'en a cure. Il ne veut pas qu'un autre que lui puisse la toucher à l'avenir. C'est sa petite sorcière. Il lâche ses lèvres pècheresses en glissent son visage dans les cheveux clairs de la jeune femme pour s'enivrer de son parfum vanillé.

Il l'embrasse dans la nuque, léchant sa peau avec délice. Il entend son souffle habité et elle s'agrippe à lui, ses fines mains dans ses cheveux noirs. Elle remonte ses jambes vers elle, caressant les siennes du bout du pied.

Il a hâte de lui montrer combien il tient à elle. Il caresse son corps fin à travers ses vêtements. Elle porte un haut lassé et un pantalon sombre qui lui scient si bien. Mais bon dieu, que ces vêtements disparaissent !

Il entreprend de s'occuper de dénouer les nœuds de son haut. Ça l'excite de sentir la douceur du lacet sous ses doigts. Et malgré son appétit, il prend le temps de défaire les entrelacs : il veut faire durer le plaisir. Pour lui, mais surtout pour elle.

Il fait glisser le haut doucement, dévoilant un soutien-gorge dentelé à croquer. Le violet du tissu s'accorde si bien avec sa peau claire qu'il en aurait bavé. Elle n'a pas une forte poitrine mais qu'importe : tout en elle est pour lui pêché.

D'une main passée dans son dos, il dégrafe le sous-vêtement et entreprend de lécher la peau douce des seins de la jeune femme. Il se débarrasse du soutien-gorge, le laissant tomber sur le sol, pour venir titiller le bout de chair plus sombre qui pointe sous ses gâteries.

Il prend le mamelon durci à pleine bouche, faisant jouer sa langue autour avec délice. Les doigts dans ses cheveux de jais, Kaliska ne tient plus. Elle a faim de lui. Elle le veut en elle. Mais il semble vouloir retarder l'instant. Il n'a peut-être pas tort finalement.