cinquante-neuf

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𝙹𝙰𝙳𝙴Paris, août 2020

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𝙹𝙰𝙳𝙴
Paris, août 2020


Les rayons du soleil venaient m'agresser dès le matin, je ne savais pas du tout quelle heure il était, mais le soleil était déjà bien levé. Je refermais les yeux en profitant des draps et du lit de Tarik.

Mais le sommeil ne me gagnait pas de nouveau, Tarik était encore en train de dormir, les cheveux en pagayent et son visage d'ange. Il paraissait si tranquille quand il dormait, je m'autorisais à l'observer quelques secondes. Le brun était allongé sur le ventre, les bras en dessous des coussins, m'offrant une vue sur son dos et ses épaules.

Il était toujours aussi beau, et musclé.

Je regardais l'heure sur mon téléphone, il était dix heures, mais il n'y avait pas que l'heure sur mon téléphone, j'avais une centaine de notifications, toutes étaient de Louis. Je soufflais en éteignant mon portable, je n'avais pas envie d'être dérangée ce matin.

Je quittais la chambre de Tarik avant d'aller dans la cuisine pour me faire un café, c'était très bizarre de revenir ici, j'avais beaucoup d'habitude dans l'appartement de Tarik.

Soudain, une petite main tirait sur mon jogging, enfin celui de Tarik. Je baissais la tête vers Tayem, doudou dans les bras et tétine dans la bouche. Je lui souriais tendrement avant de le prendre dans mes bras, ma bouche se posait plusieurs fois sur sa joue potelée.

- Ça va sweetie ? Il hochait la tête en posant sa tête contre le haut de ma poitrine.

Tayem - Où papa ?

- Il dort mon ange, tu veux aller voir papa ? Il souriait avec sa tétine dans la bouche et il hochait la tête frénétiquement.

J'allais donc dans le couloir qui menait aux chambres, je poussais la porte de la chambre de Tarik lentement et on y retrouvait l'algérien dans la même position que toute à l'heure.

Tayem se faufilait sur le dos de son père, en jouant avec des mèches de ses cheveux. Le corse grognait en disant à son fils d'arrêter. Je m'allongeais aussi sur le lit, un sourire sur les lèvres en voyant Tarik et Tayem aussi proches.

Tayem - Papa...

Tarik - Attends mon amour, vas voir Jaja. Murmurait le rappeur.

Tayem se tournait vers moi, je me rapprochais doucement du petit brun et je lui chuchotais « Jaja est pas là ».

Tayem - Papa... Jaja pas là.

Tarik se relevait d'un coup, faisant rire Tayem et moi, le brun grognait en me donnant un coup de poing dans l'épaule et en ébouriffant les cheveux châtains de Tayem. Le fils de Tarik avait un énorme sourire sur les lèvres, tout comme son père. Le rappeur me lançait un regard en coin, je claquais mes lèvres sur les joues des deux bruns avant de sortir de la chambre.

à l'ammoniaqueWhere stories live. Discover now