soixante-deux

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𝙹𝙰𝙳𝙴Paris, août 2020

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𝙹𝙰𝙳𝙴
Paris, août 2020


Les rayons du soleil venaient traverser les rideaux de la chambre d'ami de Jules, je papillonnais des yeux en remontant la couette sur mon corps. Je refermais aussitôt les yeux et je soufflais en reposant mon crâne contre le torse de Tarik. Il était toujours là, un bras autour de mes épaules.

J'avais tellement bien dormi contre le brun, je n'avais pas dormi aussi bien depuis que j'avais quitté Louis, où même depuis que j'avais dormi avec Tarik la dernière fois.

Je sentais que Tarik bougeait légèrement, il se tournait pour pouvoir enrouler son autre bras autour de mon corps, et ça me faisait pouffer de rire. Son visage se nichait dans le creux de mon cou, le souffle chaud du rappeur frappait ma peau, me provoquant une vague de frisson.

Tarik - Bien dormi ? Me demandait-il d'une voix rauque.

- Trop bien, je glissais ma main sur sa nuque, que je caressais du cou des ongles, et toi ?

Tarik - De fou. Il répondait, toujours contre moi.

Nous restions dans cette position de longue minute, je ne savais pas vraiment combien de temps nous étions restés comme ça, mais c'est mon réveil qui nous extirpait de ce moment calme. Tarik grognait quand il entendait la sonnerie, puis il grognait de nouveau quand je m'étais détachée de lui pour prendre mon téléphone et couper cette sonnerie de malheur.

Tarik - Putain j'étais en train de me rendormir là... L'algérien tirait sur mon bras pour que je revienne contre lui.

- Tu peux dormir si tu veux, moi je dois y aller. J'allais sortir du lit mais le corse m'en empêchait.

Tarik - Attends un peu, je devais venir avec toi.

- Oui mais t'es fatigué. Je souriais doucement.

Tarik - Ouais mais j'ai dis que je venais. Le brun se levait et il embrassait mon front tendrement.

Nous quittions la chambre dans laquelle j'étais depuis quelques jours, je descendais les escaliers avec le corse derrière moi. Arrivée dans la cuisine, je prenais deux tasses pour nous faire des cafés, essentiels le matin. Mon ex s'asseyait sur le plan de travail en se frottant les yeux.

- Tiens. Je lui tendais une des tasses brulantes.

Tarik - Merci bella.

Je me figeais à l'entente de ce surnom, au tout début de notre relation il m'appelait comme ça, alors forcement mon cœur avait fondu en un rien de temps.

- Tu veux un truc à manger ?

Tarik - Non c'est bon, t'inquiètes. Il me faisait signe de venir vers lui.

Ses bras s'enroulaient autour de ma nuque, il faisait attention à ne pas me brûler avec sa tasse de café. Je fermais les yeux contre le torse du brun, en enroulant mes bras autour de sa taille.

à l'ammoniaqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant