18.

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Pré-NDA post-réécriture: GUESS WHO'S BACK MES VIDA LOCA! 🕺🕺🕺Enfin j'ai terminé cette insupportable réécriture. C'était littéralement de la torture Mamaaa. Étant donné que je republie l'histoire pendant la période du Ramadan, je tiens à prévenir les lecteurs qui jeûnes que c'est mieux de revenir après l'Eid. D'ailleurs par rapport à la publication de la suite je vais revenir après le Ramadan, j'ai déjà un chapitre prêt dans les brouillons et commencé celui d'après.

Je commence à trop parler, je vous laisse retrouver mes enfants et leurs monde. Bonne lecture!

Rosa

Il pleut.
Le bruit des gouttes d'eau qui tapent contre la vitre de la fenêtre me réveillent doucement.
À cet instant précis je réalise que j'ai dormi.

J'ai dormi une nuit entière...sans faire de cauchemar.

Je n'y crois pas que j'ai dormi sans faire de cauchemar.
Une fois bien réveillé j'essaye de me lever en utilisant mes mains comme appuie.

Mais ce que mes mains touchent n'est pas le matelas, c'est dur et émane de la chaleur.
Je réalise que ma taille est retenue fermement par quelque chose.

Je relève ma tête et croise le regard de DeRossi.

Qu'est-ce que je fou sur lui ?
Pourquoi on est collé ?
Pourquoi ses mains sont sur ma taille ?

Puis je me rappelle ce qu'il s'est passé hier soir.
Je voyais Christian alors que c'était DeRossi.
En voyant le visage de Christian, mon cœur battait à la chamade.
Le moment où j'ai réalisé qu'en effet c'était DeRossi qui était en face de moi, par soulagement, je me suis jeté sur lui en oubliant qui il était en réalité.

Je le sentais se crisper lorsque mes bras s'étaient enroulés autour de lui, à ce moment j'avais oublié qu'il déteste que je le touche. Ma conscience me criait de me détacher contrairement à mon corps qui avait besoin d'être rassuré et de réaliser que c'était réellement DeRossi et non Christian.

- La gamine s'est réveillée - dit-il d'une voix rauque ce qui fait relever mes yeux vers lui où je croise son regard narquois.

- Dégage au lieu de me regarder comme une idiote - crache-t-il froidement.

Je le regarde de travers et sans lui laisser l'opportunité de répéter je me lève pour m'asseoir à côté en gardant une bonne distance entre nous deux.

Je réalise que je porte les vêtements d'hier et une chaussure, l'autre a dû s'enlever pendant la nuit.

Le brun s'assoit sur le bord, maintenant dos à moi, et pose ses mains sur le matelas le tout en réfléchissant.

Des fois ça m'intrigue de savoir ce qu'il pense, puis je me rappelle que c'est un être sans âme.
Comment un être humain peut devenir un être vide intérieurement quand sa seule pensée est de tuer ou torturer?

C'est la deuxième fois qu'il calme une de mes crises, il a toujours été compréhensif et patient.
Je ne sais pas comment il se comporte pendant mes crises puisque je ne suis pas dans mon état normal. Je me rappelle de son comportement que quand il arrive à me calmer, c'est-à-dire à la fin de mes crises, il a toujours été...doux ?

Finalement il se lève et commence à déboutonner sa chemise, il est toujours dos à moi. Lorsqu'il fait glisser la chemise de ses épaules, il dévoile son large dos. À cause de son geste, les muscles de son dos se contractent.

La chemise finit par tomber par terre et il avance vers la salle de bain où il s'enferme sans dire un mot.

Je décide enfin de descendre du lit. J'enlève la deuxième chaussure puis je voulais enlever le blazer, mais je change subitement d'avis à l'idée qu'il risque de voir les cicatrices qui couvrent mes bras. Celles que je me suis procuré seule, ne sont pas très visibles car elles ont bien cicatrisé contrairement à celles que mon père m'a infligées.

BROKENDär berättelser lever. Upptäck nu