40.

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Angelo

- Je veux venir aussi.

Depuis que j'ai annoncé à Rosa qu'elle n'allait pas venir en mission, on ne fait que tourner autour du pot.

Elle ne veut pas comprendre que si elle vient, mon plan pourrait emmerder à tout moment. C'est ce qu'il arrive à chaque fois que je prépare un plan pour aider ceux que j'aime.

Cette dernière pensée fait tordre encore plus mon estomac réalisant ce que je viens de penser.

Cazzo...

Je n'aime pas Rosa.
Je ne la déteste pas non plus.

Je ne connais pas l'amour. Malgré tout, elle a été ma muse pour cela sans qu'elle en soit consciente.

Elle est ma propre muse de l'amour.
Elle est la définition même de l'amour.

Nonobstant ça, j'ai appris à l'apprécier jusqu'à ce qu'elle me plaise en devenant mon intrigue quotidien auquel je prends du malin plaisir à la découvrir...dans tous les sens.

L'amour...

Ce foutu sentiment qui nous emmerde. Qui nous fait souffrir lorsqu'on perd quelqu'un qu'on aime. Qui nous rend accro à l'autre personne.

J'aimerais retourner en arrière dans le temps, la retrouver beaucoup plus avant notre rencontre pour que je puisse l'avoir pour plus longtemps. Peu importe la durée avec laquelle je passe le temps avec elle, ce n'est jamais assez.

- Eh tu m'as entendu ? - elle claque les doigts devant mes yeux afin de me sortir de mes pensées.

- Mmhh - j'inspire et plonge mon regard dans le sien - tu penses vraiment que je vais changer d'avis?

Elle croise ses bras sur sa poitrine et se lève de sa place du canapé pour se mettre en face de moi.

Mon regard se lève instinctivement se déplaçant de son décolleté, qui me donnait une vue très agréable, à son visage où un sourire narquois se dessine sur son petit visage en forme de cœur.

Elle se penche légèrement vers moi laissant son parfum au jasmin se propager et m'intoxiquer. De plus, son décolleté me donne encore plus accès à sa jolie poitrine.

- Je pense que tu vas accepter - dit-elle d'une voix plus mielleuse que précédemment - d'ailleurs mes yeux sont ici - remarque-t-elle en saisissant mon menton le relevant pour me forcer à relever le regard et quitter la merveilleuse vue que j'avais, pas que je n'apprécie pas ses yeux couleur noisette.

Les souvenirs de la nuit où on s'était laissé succomber par nos désirs, reviennent en surface. Cette même poitrine que je malaxais en même temps que l'autre main caressait son sexe laissant son liquide couvrir mes doigts lorsqu'elle avait atteint l'orgasme.

- ça ne te manque pas ?

- Que tu ferme ta gueule? Oui.

Un rire quitte mes lèvres alors que son regard tombe vers ma bouche qu'elle relève rapidement. Sans perdre une seconde de plus mes mains se retrouvent sur ses hanches puisque j'avais besoin de ressentir sa chaleur en contact avec moi. J'en suis dépendant.

Quant à elle, ses mains se posent sur mes épaules et s'assit à califourchon sur moi.

La seule pensée qui me hante actuellement c'est de lui arracher ses vêtements. D'un côté ça me rassure le fait que je suis le seul à avoir accès à cette tenue qui me provoque depuis le début de notre embrouille. Son décolleté, sa mini-jupe moulante qui ne laisse place qu'à l'imagination.

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