Chapitre 19

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— Voilà ton latte avec du lait d'amande et un soupçon de cannelle comme tu me l'as demandé.

Anna le remercia et prit une petite gorgée de son latte, savourant la douceur de l'amande et la chaleur de la cannelle. Finalement, elle posa sa tasse et demanda:

— Tu as pu faire ce dont on avait parlé hier?

— Tout est prêt, j'ai aussi une équipe qui n'attend que ton signal. Mais il faudrait que tu m'explique où on va et pourquoi tu m'as fait imprimer ses papiers. Je sais à quoi ils servent mais j'ignore pour qui . Disait Ruben

Anna sourit et répondit:

— On va se rendre à la résidence d'un certain Iberiá . Cet homme est propriétaire d'une compagnie aérienne et s'est associé avec le fils de Guzmán.

— Je suis complètement perdu.

—Le fils de Guzmán est le président d'une chaîne d'hôtels appelée Garza Blanca à Puerto Vallarta. Il a signé un contrat avec une compagnie aérienne, celle d'Iberiá. Mais ces avions transportent de la drogue à travers la frontière sous couvert de transporter des touristes. En lisant les documents, j'ai découvert des failles qui ont permis à Iberiá de tromper le fils de Guzmán et de le faire signer des documents de contrebande. Nous avons les preuves nécessaires pour prouver leur implication dans la contrebande de drogue.

Ruben prit une gorgée de son café et poursuivit:

— Avec les documents que j'ai en main, nous avons l'autorisation de saisir tous les avions d'Iberá et de les fouiller. Nous pouvons également arrêter toutes les personnes impliquées dans cette opération.

Anna et Ruben avaient tout prévu pour leur intervention policière à la résidence d'Iberiá. Ils avaient rassemblé une équipe de policiers en civil et équipés de gilets pare-balles et d'armes de poing. Ils avaient également préparé une diversion pour attirer les gardes de sécurité loin de la résidence principale.

Quand ils arrivèrent sur les lieux, une fête battait son plein avec de la musique forte et des rires retentissaient dans toute la propriété. Anna avait enfilé une tenue noire , portait un gilet pare-balles sous sa veste. Ruben avait donné le signal de la diversion, et les gardes de sécurité avaient réagi en se précipitant vers la zone de bruit. Cela avait laissé la voie libre à Anna et à son équipe pour entrer dans la résidence.

Ils ont rapidement localisé la pièce où se trouvait Iberá, qui était en train de boire un verre avec quelques invités. Anna dégaina son arme et se précipita vers la porte d'entrée, suivi de près par ses collègues. Les gardes du corps d'Iberá, armés jusqu'aux dents, avaient déjà pris position devant la porte, prêts à faire feu.

— Personne ne bouge . Ordonna Anna son arme pointée sur les gardes du corps d'Iberá. Nous sommes de la police, nous avons un mandat d'arrêt contre Iberá, dit Anna en montrant le document..

Les gardes du corps n'avaient pas l'air de vouloir obtempérer. Ils avaient reçu l'ordre de protéger leur employeur à tout prix, et ils ne laisseraient pas un groupe d'agents de police leur barrer la route. Une fusillade éclata, les coups de feu résonnant dans la pièce étroite et bondée. Anna se mit à couvert derrière une table renversée, esquivant les balles qui sifflaient autour d'elle. Elle avait l'impression que cette intervention allait tourner au bain de sang. Anna remerciait mentalement son entraînement intensif de tir. Soudain, l'un des gardes du corps sortit de sa cachette, arme à la main, et se dirigea vers Anna en tirant. Elle réagit instinctivement et tira à son tour. Le garde s'effondra sur le sol, mort.

Vengeance à double faceWhere stories live. Discover now