Vengeance à double face

Chapitre 7

—Mon amour , Mélissa est rentrée et ça fait une heure que t'es là-dedans! Tout va bien ?

Ses pensées étaient si profondes qu'elle avait perdu la notion du présent . Elle sortit de la douche et s'enveloppa d'une peignoir.

Toujours effrayée du fond de ses pensés elle retourna dans sa chambre  enfiler sa robe de chambre sous les yeux inquiétants de son mari . Il ne se priva pas de lui demander ce qui n'allait pas . Mais il savait ce qui la tracassait. C'est sa femme à près tout , il peut deviner quand elle n'allait pas bien , il supportait aussi les troubles du sommeil dont souffre Anna mais aussi toutes les fois où elle se réveillait en sursaut à cause de ces cauchemars qui la hantaient.

—Ça va aller . Je suis là mon amour .

Il le rassurait de ces bras et caressait ses longs cheveux noirs soignés parfumés de l'huile de noix de coco .

—Je revois encore ces images , Lorenzo.

—Ça va aller , mon cœur , ne pense plus à tout ça . Mélissa te demande va la voir s'il te plaît.

Il lui déposa un doux baiser sur le front avant qu'elle quitte la chambre . Il se sentait parfois faible face aux phobies de sa femme et se sentait vraiment mal de la voir comme ça . Elle vivait avec une grande peur en elle , mis à part celle de se retrouver entre le feu.

Elle se rendit à la chambre de sa jeune fille Mélissa et celle-la venait à peine de se rafraîchir.

Melissa est sa plus jeune fille à la silhouette élancée et gracieuse. Elle a de longs cheveux châtains qui cascadent en boucles douces sur ses épaules. Ses yeux sont d'un bleu profond et pétillant (elle les tient de sa mère ), qui attirent l'attention sur son visage délicat et angélique. Elle a un nez délicat et des lèvres pulpeuses et douces, qui lui donnent un sourire charmant. Sa peau est lisse et lumineuse, avec une touche de rose naturel sur ses joues. Elle se tient fièrement, avec une posture confiante et gracieuse qui reflète son charisme et sa personnalité forte. Mélissa est en dernière année, bientôt elle entamera ses études universitaires en études de droit.

—Coucou ma puce . Dit-elle d'une voix douce .

—Maman , frappe donc avant d'entrer tu sais pertinemment que je déteste être prise par surprise.

—Je m'excuse.

Elle se mit à sourire et contemplait sa gamine .

—C'est nouveau Ça ! Te voir à la maison ce soir .

—Oui , j'ai terminé ce contrat du coup mon chef m'a permis de rentrer plus tôt .

—Super . Ça me fait plaisir maman de te voir ce soir . Ce n'est pas grand chose mais ce n'est pas chaque jour que j'ai cette occasion.

—Je sais princesse. Je te promets qu'à partir de maintenant je ferai tout mon possible pour passer plus de temps avec toi , ton frère et ton père .

—Ça serait une bonne décision pour tisser les liens surtout avec Nicolas vu son caractère rebelle .

—Demain ça te dit que je passe te prendre après les cours ?

—Non impossible, j'ai mon cours d'art et je dois me rendre chez un ami pour les devoirs .

—Ça fait rien je pourrai te déposer .

—Merci M'man mais j'ai une voiture tu sais et je ne veux pas te déranger.

—Mais non , ça ne me ... Bon d'accord j'ai bien compris maligne ! Aller bonne nuit princesse.

—Bonne nuit maman .

Elle s'en alla dormir auprès de son mari dans le calme et la fraîcheur qu'offrait la nuit . Entrelacé sous les draps ils s'endormirent.

Dès l'aube elle se leva préparer le petit déjeuner. Les jours précédents , Anna se levait et se rendait directement au travail sans déjeuner avec sa famille mais aujourd'hui elle trouvait enfin l'occasion .

—uhmm ... Tout ça sent bon mon Dieu . S'esclaffa Lorenzo en entrant dans la cuisine.

—Bonjour mon prince . Bien dormi ?

—Super ma reine. Alors tu fais quoi de bon ce petit matin ?

—Du pain chaud, des viennoiseries , du jus d'orange et du bon café noisette.

—J'en ai l'eau à la bouche mais tu sais ce que j'aimerais manger par dessous tout ?

—Non quoi ?

—Ton beau visage rempli de farine .

—T'es un monstre ! Va t'asseoir je ne veux pas que les enfants entendent tes fantasmes .

Lorenzo sourit et au moment où il allait s'asseoir , Nicolas et Mélissa franchissaient la porte de la salle à manger.

D'une ambiance agréable Anna servit le déjeuner à tout le monde .

—C'est fou , tu n'as aucun souvenir de ton passé mais tu cuisines à la perfection. Dit Nicolas à sa belle-mère .

—De quoi tu parles Nicolas ? Demanda Mélissa confuse .

—NICOLAS POUR L'AMOUR DE DIEU TU N'EN AS PAS ASSEZ DE TOUJOURS IMPORTUNER TA MÈRE ? Bon sang. Cria Lorenzo.

—Désolé Anna mais il me faudra beaucoup plus que de simples mots pour arriver à me convaincre de tes histoires tout droit sorti de l'imagination .

—Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il se passe pour l'amour de Dieu ?

—Mélissa ne t'en mêle pas .

—Excuse moi Nicolas mais si tu ne voulais pas que je m'en mêle fallait déjà que tu n'en parles pas en ma présence.

—Ça va je t'ai dit que ce ne sont pas tes affaires alors ne t'en mêle pas .

—Nicolas, ne parle pas de cette manière à ta sœur. Et s'il te plaît, ne laissons pas ça s'exprimer à table. Je préférerais que nous en discutions plus tard dans le calme, intervint Anna.

—Vous savez quoi, je n'ai plus faim. Papa, je vais au cabinet , on se verra là-bas, dit Nicolas.

Cette situation mettait Anna à bout. Chaque jour, elle devait supporter les propos insensés de Nicolas, qui venait de mettre en doute sa fille Mélissa. Il fallait qu'elle trouve à tout prix une solution à ces problèmes. Nicolas travaille au cabinet médical de son père , cela faisait que quelque mois mais il est un garçon particulièrement intelligent et brillant. C'est d'ailleurs pour cela que son père a aveuglément confiance en son fils quand il est question de boulot

Une fois son mari et sa fille partis, elle se prépara et sortit. Elle se rendit chez la seule personne avec qui elle pouvait tout dire et qui la connaissait vraiment.

—Bonjour chef, dit Anna.

—Mais Agent Anna, vous deviez rester chez vous et vous reposer, non?, demanda le chef.

—Je le sais, mais il fallait à tout prix que je vous parle de quelque chose, répondit Anna.

Elle prit un air sérieux, ce qui inquiéta son chef.

—Que se passe-t-il?, demanda-t-il.

—Il se passe que...