Vengeance à double face

Chapitre 27

Point de vue de Léna

2002,Veracruz Mexico

—Pourquoi tu veux quitter la ville ? C'est à cause de moi ?

Léna baissa les yeux, évitant le regard d'Adrian.

—Non, ce n'est pas à cause de toi. Je dois partir pour rejoindre mes parents.

—Et la boulangerie alors ?

— Elle restera fermée, de toute façon, je ne peux pas la gérer seule en ce moment, répondit Léna d'une voix triste.

— Je vois , tu fais quoi de nous deux, de mes sentiments pour toi ?

Léna prit une grande inspiration, sachant qu'elle devait être honnête avec Adrian. Mais elle n'arrivait pas à trouver les mots pour lui dire la vérité sur la maladie de sa sœur et les difficultés financières qu'elle traversait.

— Tu survivras sans moi dit-elle simplement.

Adrian semblait abasourdi, comme s'il ne pouvait pas croire ce qu'il entendait.

— Comment peux-tu dire ça ? Tu es importante pour moi, Léna. Je ne veux pas que tu partes.

Léna leva les yeux vers lui, touchée par sa sincérité.

— Je sais, Adrian. Tu es important pour moi aussi. Mais je dois partir. Ma famille a besoin de moi en ce moment.

Adrian soupira, semblant résigné.

— Je suppose que je n'ai pas le choix, n'est-ce pas ?

Léna secoua la tête, sentant une boule se former dans sa gorge.

— Je suis désolée, Adrian. Vraiment.

Ils restèrent silencieux pendant quelques instants, chacun perdu dans ses pensées. Finalement, Adrian brisa le silence.

— Je veux passer quelques jours avec toi avant que tu partes. On pourrait faire quelque chose de spécial, quelque chose que tu aimes.

Léna hésita un moment, ne sachant pas si elle devait accepter. Mais elle se dit que cela pourrait être une bonne occasion de faire quelques derniers souvenirs avec Adrian.

— D'accord, on pourrait aller voir le coucher de soleil sur la plage ce soir, proposa-t-elle.

Adrian sourit.

— C'est une excellente idée. Je t'emmènerai au meilleur spot pour le voir.

Ils passèrent le reste de la journée ensemble, faisant des choses simples comme se promener dans les rues de la ville, boire un café dans un petit café local, et parler de tout et de rien. C'était comme s'ils voulaient graver chaque instant dans leur mémoire.

Finalement, le soir venu, Adrian et elle se dirigèrent vers la plage. . Ils marchèrent le long du rivage, les pieds dans l'eau, en admirant le paysage. Le sable fin et doré se transformait en un tapis chatoyant, étincelant sous les derniers rayons du soleil. Léna ne put s'empêcher de soupirer d'admiration devant la beauté de la nature qui s'offrait à elle. Le vent marin soufflait doucement, apportant avec lui une agréable fraîcheur et l'odeur salée de l'océan.