Chapitre 5

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—Comment est-ce possible ? Je veux ma fille.

Léna était désespérée, cherchant des réponses sur le sort de sa fille.

—Marie, tu m'as dit qu'elle était en bonne santé ? Rends-moi mon bébé, suppliait-elle.

—Je suis navrée Léna, vraiment. Elle avait une déformation au niveau des os et ses poumons n'étaient pas assez forts.

Marie était impuissante face à la douleur de son amie. Léna apprenait alors que sa fille était décédée durant la nuit.

Mademoiselle, retournez à votre cellule, ordonna la gardienne, mais Léna refusait de lâcher prise.

—Non, je veux voir ma fille. S'il vous plaît.

Elle implorait la gardienne, mais sans succès. Elle se tourna alors vers Marie, qui ne pouvait rien faire pour l'aider.

—Je vous en supplie, vous ne pouvez pas m'enlever ma fille. Pourquoi vous ne me rendez pas mon enfant ! Elle va mourir de faim ! S'il vous plaît, criait Léna, laissant échapper toutes les larmes de son corps. Elle s'effondra sur le sol, désespérée.

—Jusqu'à quand vais-je souffrir, Seigneur ? Que vous ai-je fait pour que tous ces malheurs s'abattent sur moi ?
se lamentait-elle.

Son comportement était devenu de plus en plus instable, et la directrice de la prison décida de l'envoyer dans un centre psychiatrique pour qu'elle soit soignée.
Malgré cela, tout le monde la considérait comme folle, car elle passait son temps à agir de manière étrange. Mais en réalité, tout était causé par la perte de sa fille. Elle avait subit un choc émotionnel profond qui eut un impact négatif sur sa santé mentale. La douleur était devenue incontrôlable . Elle avait commencer à avoir des comportements irrationnels et souffrait de troubles psychologiques. Elle tomba en dépression . D'après le psy , ces événements l'ont fait perdre le contact avec la réalité , elle devenait paranoïaque et même délirante.

Mais à l'intérieur du centre, Léna  ne trouvait pas la paix qu'elle cherchait. Au lieu de cela, elle était envahie par des pensées de vengeance. Elle se sentait abandonnée et trahie par le monde entier, alors elle a commencé à planifier une stratégie pour sortir d'ici . Elle a décidé de simuler sa mort en brûlant sa chambre tout en étant à l'intérieur.

Elle versa un parfum volé dans tous les recoins de la chambre, alluma un briquet, et le laissa tomber au sol.

L'infirmière en charge du cas de Léna se rendit à son appartement, mais elle ne pouvait pas imaginer ce qui l'attendait derrière la porte. Alors qu'elle approchait, une épaisse fumée s'échappa de la chambre, la forçant à faire demi-tour et à chercher de l'aide immédiatement. Lorsqu'elle pénétra finalement dans la chambre, ce qu'elle vit la laissa sans voix.  Tout avait cramé. Léna gisait sur le sol, immobile, sans vie. Ils ont tout fait pour éteindre les flammes et la sauver, mais il était trop tard. L'autopsie a révélé que Léna  était morte dans l'incendie.

Personne ne savait comment contacter les parents de Léna, maintenant âgée de 17 ans. Alors, ils décidèrent de se débarrasser du corps comme si elle n'était qu'un objet jeté.

Les médecins ne se posaient aucune question, on aurait dit que le sors de Léna les enchantèrent car ils ne se sont posés aucune question, tout continua de fonctionné normalement. La prison avait été informée de son suicide.

Vengeance à double faceWhere stories live. Discover now