Chapitre 25

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Point de Vue de Léna

2002, Veracruz, Mexico

Elle était surprise de le voir sourire mais le trouvait magnifique. Léna sourit et remercia Pachita avant de se lever et de se diriger vers la salle de bain pour se nettoyer le visage. Après cela, elle revint dans la cuisine et aida Pachita à préparer des pâtes. Ils allaient manger quand la sonnette rentit , Pachita alla ouvrir et c'était Gúta.

En voyant Léna , elle dit :

—Qu'est-ce que fait une pauvre fille comme toi ici , sans aucune classe on dirait une marginale. Je t'appellerai comme ça maintenant marginale ou poissonnière car tu es sale et sens le poisson. Et regarde moi tes cheveux, mal coiffé, pourquoi tu portes les vêtements de mon homme ?

— Gúta, s'il te plaît, pars. Je ne suis pas ton homme et je ne veux plus que tu reviennes ici. Et surtout, ne recommence plus à insulter Léna. Va-t'en, dégage ! dit Adrian d'un ton ferme en s'interposant entre Gúta et Léna.

Mais Gúta ne se laissa pas impressionner et répliqua :

— Je vois que tu défends ta petite marginale maintenant. Tu n'es qu'un faible, Adrian. Et cette fille, je ne sais même pas pourquoi tu la laisses traîner ici. Tu mérites mieux que ça.

Finalement, excédée, Léna prit les spaghettis de ses mains et les pétrit sur le visage de Gúta en disant :

— Ça te fera du bien de sentir un peu de nourriture, ça change de l'alcool que tu bois tous les jours.

Gúta, enragée, se jeta sur elle, mais Léna ne se laissa pas faire et tira cheveux ses . Cependant, lorsqu'elle tira trop fort, elle se rendit compte que les cheveux de Gúta étaient en fait des extensions et que la pauvre femme était chauve.

Adrian finit par les séparer et porta Léna jusqu'à sa chambre loin du tumulte . Il demanda à Gúta de partir immédiatement et de ne plus jamais remettre les pieds chez lui.

Pendant ce temps, Pachita avait réussi à calmer Gúta et lui avait demandé de partir. Elle lui rappela que la maison d'Adrian était un lieu de paix et de respect mutuel, et qu'elle n'était pas la bienvenue si elle ne respectait pas cela. Gúta finit par partir, laissant un silence pesant dans la maison.

Léna, encore énervée, se calma peu à peu dans les bras d'Adrian. Il la rassura en lui disant que Gúta était une personne jalouse et méchante, et que personne ne la considérait comme une marginale ou une poissonnière. 

— Ne t'en fais pas pour elle, elle n'a plus de cheveux à tirer de toute façon ! Et toi, tu es une championne, j'ai rarement vu quelqu'un faire du sport avec des spaghettis ! Disait Adrian en plaisantant.

— Elle n'avait pas le droit de m'insulter, la prochaine fois je lui arracherai les dents parce que je suis sure qu'elles aussi sont  fausses .

Adrian soupira légèrement en entendant les paroles de Léna, avant de lui demander :

— Tu ne crois pas que ça irait un peu trop loin de lui arracher les dents ?

Léna se mit à réfléchir, réalisant qu'elle avait peut-être été un peu trop impulsive. Elle changea alors de sujet, en parlant de ce qui s'était passé entre eux hier soir et ce que cela signifiait pour eux.

Vengeance à double faceWhere stories live. Discover now