29. Gentillesse éphémère

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HOLAAA MVSS !

merci pour les 11k vraiment j'ai même pas les mots c'est incroyable !

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BONNE LECTURE

~

J'avais dormis. Pendant tout le trajet qui avait duré des heures. J'avais attendu, ne pouvant rien faire. J'avais rien dit, depuis notre départ, et depuis notre arrivée. Il faisait nuit, sortant doucement du jet privé de connard descendant les escaliers. L'avion avait atterri dans un champs, au milieu de nul part, je ne distinguait pas trop où nous étions mais nous devions être pas loin de Delaware aux Etas Unis, là où ils ont croisé mon père.

Rien qu'à y penser j'en ai la chaire de poule. Après des mois, quatre mois précisément que je ne l'ai pas vu essayant de l'éviter au maximum, me voilà obligé de partir à sa recherche si je veux pouvoir un jour revoir ma tante, Sofia, et mon amie, Lina. Je ne voulais pas rester ici. Je ne vais pas rester ici. Je vais retrouver cette cargaison. Même si s'en est contre mon gré il le faut. Cela faisait qu'à peine une semaine ou un peu plus que j'étais rentré dans ce monde rempli de meurtre, de danger et de malhonnêteté et j'avais déjà envie de le quitter.

-Grazie. Remercie luzio le pilote avant de se diriger vers un 4x4 noir, comme ça m'aurait étonné. Il n'était pas comme les autres, lui faisait beaucoup moins, riche ?

-je crois que tu t'es un peu trop habitué au luxe. Dommage pour toi parce que c'est avec ça qu'on va circuler maintenant. Personne ne doit se douter de notre identité. Dit la voix grave de mon ravisseur, montant côté conducteur à droite tandis que je me dirigea à contre cœur à la place passager. Je ne répondis pas à sa remarque qui s'avère totalement inutile.

Il démarra la voiture faisant, des phares de ce vieux tas de ferraille, illuminer les buissons et arbres qui nous entouraient.

Nous démarrons, et nous dirigeons vers un petit sentier qui nous amena petit à petit sur une route. Le silence total, seulement le bruit du moteur et des roues contre les cailloux sur la route, le vent frais passant par la vitre ouvertes du côté de luzio, qui regardait attentivement la route plongée dans la noir.

Je ne sais pas où nous étions mais ça ne m'a pas du tout l'air d'être Delaware.

Il avait allumé la radio, la musique «  I Was Never There » de The Weeknd coupait le silence qui résonnait depuis plus d'une heure. C'était long. Très long. Et honnêtement j'en avais déjà marre alors que je me doutais qu'il y aller avoir encore beaucoup de trajet. La fatigue commençait à me prendre ce qui me fit bailler. Le silence n'était pas gênant, il était même plutôt agréable. Parce que des qu'il l'ouvrait c'était pour râler.

Je me réinstalla sur mon siège et demanda :

-il reste combien de temps ?

Ma tete tourna vers lui, attendant une réponse, que je n'eu pas.

-il reste combien de temps ? Répétai-je.

Mais il ne prêta pas attention à moi, ses yeux rivés sur la route.

putain !

Bon on essaye autre chose.

-On va à Delaware pour mon père ? Rajoutais-je plus pour le faire chier car j'en avais déjà la réponse. Mais sans surprise il ne me répondit pas.

J'expira bruyamment et demanda d'un ton plus direct, déterminée à avoir une réponse :

- Bon tu va m-

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