TESORO

38. Du regret ? Quelle ironie

PDV: DAISY

le soleil m'illuminant le visage, je rala légèrement avant de bouger la tête plusieurs fois.

Putain qu'elle me fait mal.

lentement j'ouvris les yeux et les plissa automatiquement.

Ma vue était encore trouble. Une fois habituée à la lumière je contempla la pièce où j'étais.

WoW.

cette chambre était juste magnifique. Allongée sur un grand lit, recouverte d'une couette en satin noir, je leva les yeux au plafond qui était extrêmement haut. Les meubles étaient en marbre noir. Dans cette pièce pourtant sombre, je me sentais bien.

Mais ou suis-je ?

Puis les flashbacks me reviennent aussitôt lorsque je toucha ma tête qui était à présent extrêmement douloureuse. Mon cou me brûlant je me souviens de tout ce qui s'était passé.

son regard.

ses mains.

Son sourire.

puis le trou noir.

il comptait me tuer. Cet homme comptait me tuer.

en y repensant un frisson de peur me fit me crisper.

Je ne veux plus le voir.

Je ne l'aiderai pas à retrouver sa putain de cargaison. Il allait me tuer.

D'ailleurs comment je suis encore vivante ?

Clara m'a sauvé ? Ou Marco ?

mes pensées se stoppent aussitôt lorsque j'entendis la porte de la chambre ou j'étais s'ouvrir. Je m'apprêtai à faire genre de dormir mais lorsque je vis le visage de Clara je me leva et me jeta vers elle malgré que ma tête tournait encore suite au choc que j'ai eu.

-Daisy ! au mon Dieu tu vas bien. Me dit-elle d'une voix un peu tremblante. Me serrant fort dans ses bras je lui rendu son étreinte.

Puis après quelques secondes nous nous décrochèrent avant qu'elle ne me fasse rassoir sur mon lit.

-tu vas bien ? Tu as mal quelque part ? Tu as bes-

-Clara que s'est-t-il passé ? Ou sommes-nous ? La coupais-je d'une voix douce.

elle me souria faiblement et se décida à parler en prenant mes mains entre les siennes.

-avant-hier soir, dans l'avion, luzio s'est énervé, contre toi et il...il t'a étranglé ce qui a fait que..elle se stoppa quelque secondes avant de baisser la tête, je sentais plus ton pou..t..tu respirais plus Daisy j'ai eu tellement peur. Continua-t-elle alors que je vis ses yeux s'humidifier.

je dis rien. j'étais morte ?

Il m'avait étranglé jusqu'au bout ? Sans scrupule ? Sans peine ni remords ?

Comment un homme peut être autant cruel.

Il me dégoûtait. Je le détestais. Tellement bordel tellement.