CHAPITRE TROIS

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10h49. Viktor claqua la porte de la voiture et se précipita pour entrer dans le commissariat, traversant la rue sans regarder autour de lui. Il prit quand même le temps d'observer le bâtiment, dont les murs extérieurs étaient orange. C'était assez original au milieu de ces immeubles aux couleurs jaunies.

Finalement, il pénétra les lieux, arrivant directement à l'accueil du poste de police. Le brun ne perdit pas de temps et s'avança vers la jeune femme qui observait son écran d'ordinateur derrière ses lunettes en métal d'une rondeur presque parfaite.

— Bonjour Madame. Je viens voir le policier Gorski.

La secrétaire leva ses yeux verts pour l'observer, rangeant une mèche de ses cheveux bruns mi courts derrière son oreille. Elle attrapa le téléphone non loin d'elle et parla dedans. Le psychologue resta perplexe car il ne s'était pas présenté. Il regardait autour de lui et remarqua que deux personnes, un homme d'un certain âge avec certainement son petit-enfant, attendaient. Se disant que c'était pour eux, il patienta alors sans faire réellement attention à la conversation qu'entretenait la brune avec son interlocuteur. Finalement, elle décrocha et l'observa en souriant gentiment.

— Je vous accompagne à son bureau, Monsieur Viktor Tatarski.

Surpris d'entendre son nom, il la regardait avec des yeux ronds. Mais celle-ci ne répondit que par un sourire en se levant pour le mener jusqu'au bureau de son oncle. Seuls les bruits de leur pas résonnaient dans l'étroit couloir. Le silence qui pesait entre eux était assez lourd pour le brun. Mais la jeune femme le brisa.

— Ne faîtes pas cette tête. Igor m'avait prévenu que vous allez venir. Il m'a montré une photo de vous et j'ai su que c'était vous. Même si sur la photo, vous n'aviez pas les cheveux décoiffés.

La dernière remarque le fit tilter, car presque immédiatement sa main rencontra ses cheveux pour les coiffer rapidement en arrière.

— Je vois... J'aurai dû m'en douter. Et vous êtes... ?
— Viki. Enchantée également. Voilà c'est ici.

Elle s'arrêta devant une porte en métal gris, avec une petite vitre qui laissait apercevoir le cinquantenaire faire les cent pas en face de son bureau. Jamais de sa vie Viktor ne l'avait vu ainsi. Et cela l'inquiéta.

Puisqu'il ne semblait pas disposer à ouvrir, elle signala leur présence en toquant à la porte. Rapidement, Igor se jeta presque à la poignée pour venir ouvrir.

— Bon sang enfin te voilà ! Merci Viki. Tu peux rester quand même ? Je ne suis toujours pas familiarisé avec ton logiciel. Ça nous économiserait un temps précieux.
— Très bien, fit-elle dans un petit soupir, mais je dois quand même retourner à l'accueil.

Golos [PREMIER JET]Where stories live. Discover now