CHAPITRE DIX

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Un coup de feu venait de retentir au sein du commissariat. La balle frôla la joue de Viki, qui avait eu le bon sens d'esquiver d'un geste rapide l'attaque. Elle avait entendu la balle siffler contre son oreille qui émit un grésillement désagréable lui arrachant une grimace. Elle avait senti que quelques mèches de ses cheveux s'étaient arrachées avec le projectile, mais elle s'en fichait pas mal au moment présent.

Un fin filet rouge coula sur sa joue jusqu'au menton. Mais son entière attention se portait sur cet individu. Le bruit avait alarmé les peu de policiers qui étaient restés en garde cette nuit-là. Tous les autres étaient chez eux ou bien en patrouille en ville, une grande partie avec Igor. Un de ces gardes allumait la lumière. A moitié surprise, la secrétaire reconnut l'homme qui lui avait fait ses avances quelques heures plus tôt. Malgré son cœur qui battait à tout rompre, elle gardait un air calme, presque apaisant. Lentement, elle leva ses mains jusqu'au niveau de ses épaules, lui montrant qu'elle ne lui ferait rien.

- Monsieur... Calmez-vous. On ne vous veut aucun mal. Si c'est à propos de cet après-midi, je m'excuse de vous avoir offensé. Mais...
- Je me fiche pas mal de vos excuses. Vous en savez trop...

Déconcertée, elle ne voyait pas du tout à quoi il faisait allusion. Mais elle n'eut pas le temps d'y réfléchir davantage, car son doigt appuya lentement sur la détente, l'arme à feu toujours pointée sur elle. Elle allait se décaler, mais quelqu'un tira sur son col en arrière, la faisant crier de surprise et de peur. Sa respiration se coupa le temps qu'on la recula et la cachait derrière son bureau alors qu'un bruit mêlé à un éclair perça ses oreilles. Surtout celle qui avait été proche du premier projectile lancé. Elle grimaça une nouvelle fois et passa sa main à l'endroit où ça lui faisait mal, retirant un petit appareil transparent qu'elle rangea dans la poche de sa veste à temps, puisqu'elle se faisait secouer tel un pommier à la seconde après.

- Tu vas te réveiller oui ? Il faut prévenir les autres, j'ai laissé mon arme de service à mon bureau.
- Quelle idée de se séparer de son arme aussi...
- La ferme !

Elle leva les yeux au plafond d'un air exaspéré, se contenant pour ne pas cracher sa haine sur son collègue policier qui se croyait tout permit.

- La radio de la police est dans la salle à côté...

Elle ne finit pas sa phrase, car un cri le remplaça. Elle se croyait dans un film d'horreur. Juste au-dessus de son bureau, le visage de l'homme avec un sourire presque dément les observait, mais son regard était vide d'expression.

Sans perdre plus de temps, elle se leva et courait dans le couloir pour aller s'enfermer dans une salle. A peine la porte fermée, un autre bruit la fit sursauter de terreur. Les mains tremblantes, elle verrouilla l'entrée de l'intérieur. Ça lui laisserait quelques temps de répit.

Golos [PREMIER JET]Hikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin