CHAPITRE SEIZE

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— Chéri, tu n'aurais pas vu mon casque ? Ça fait dix minutes que je le cherche dans tout ton appartement.
— J'arrive, deux secondes.

Viktor était devant sa glace, finissant les derniers détails de sa tenue de soirée. Mettre correctement le col de sa chemise blanche par-dessus celui de sa veste bleu nuit. Recoiffer quelques mèches brunes pour ne pas qu'elles se mettent sur son front. Resserrer sa cravate noire. Il se tint droit et contempla son reflet, tentant de repérer la moindre erreur dans sa tenue et sa manière de se tenir.

Helena passa la tête dans la chambre avant de sourire en le voyant ainsi. Elle le savait perfectionniste, et même si parfois ça l'agaçait, ici ce détail l'amusait. Elle s'approcha alors de lui sans un bruit, passant derrière lui et desserrant un peu sa cravate.

— Tu devrais la laisser comme ça.
— Je vais au bal de Saint-Pétersbourg, je ne peux pas me permettre...

Elle le fit taire d'un baiser, se plaçant devant lui en tenant ses joues.

— Calme-toi chéri. Ils ne vont pas te manger. Tu t'es acheté un costume tout neuf pour l'occasion, tu sembles même t'être musclé... Y a-t-il une femme derrière tout ça ?
— A part toi, je ne vois pas qui.

Helena l'observait, comme si elle lisait en lui, puis embrassa sa joue.

— Bon, tu viens m'aider ? Ton oncle a dit qu'il ne devrait pas tarder, il faut que j'y aille.
— Tu as bien les billets d'avion ?
— Oui, oui, fit-elle dans un sourire avec les yeux au ciel. Aller, arrête de t'inquiéter pour moi.

Elle lui fit un signe de tête pour l'inciter à la suivre, quittant ensuite la chambre. Viktor la regardait partir, un peu pensif. Puis il jeta un dernier regard vers le miroir avant de sortir de la pièce.

Si pour Helena il lui avait fallu plus de dix minutes de recherche sans avoir rien donné, Viktor trouva l'objet convoité en à peine une. C'était quelque chose que la femme ne comprenait pas. C'était véritablement un mystère. Celui avec qui elle partageait sa vie avait le même don que sa mère : retrouver des choses en quelques secondes alors qu'elle avait elle-même cherché de partout.

— Comment tu fais sérieux ?

Il sourit à la question, et posa son index sur ses lèvres.

— Ah ah ! C'est un secret, ma chère. Tu devrais y aller. Sinon tu vas être en retard.
— D'ailleurs... Pourquoi veux-tu que je quitte le pays ?

Il l'observait un bref instant avant de secouer la tête de gauche à droite.

— Je ne peux rien te dire. Pas pour l'instant.
— Et toi ? Pourquoi tu...
— J'ai une dernière chose à régler, la coupa-t-il précipitamment avant de reprendre plus calmement. Je te rejoindrai dès que possible, je te le promets.

Golos [PREMIER JET]Hikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin