CHAPITRE QUATRE

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14h09. Viktor avait mangé à la va vite un sandwich entre deux consultations. Après sa discussion avec son oncle, il était reparti travailler. Malgré la situation précaire, il en jugeait essentiel de prendre en charge ses rendez-vous. La santé de ses patients importait véritablement pour le brun. S'il ne l'avait pas fait, il s'en serait voulu durant plusieurs jours. Son métier, il ne le faisait pas, il le vivait. Il aimait aider les autres, trouver des solutions, et les soigner par les mots ou des activités.

Quelqu'un frappa à la porte, et machinalement, pensant que c'était son prochain patient, il incita à la personne d'entrer. Il ne leva pas son regard du dossier d'un de ses patients de la matinée qu'il n'avait pas pu prendre en charge, lorsque la porte s'ouvrit.

— J'en ai pour quelques secondes, Monsieur Markov. Vous pouvez vous installer sur le fauteuil en face de moi si vous le souhaitez.
— Désolé, je ne viens pas pour une consultation.

Il reconnut cette voix moqueuse et releva les yeux pour observer Ugo. Il eut un sourire pendant que son collègue posait une tasse de café sur son bureau.

— Merci, mais je vais avoir mon patient et...
— Pas de mais. Monsieur Markov est tombé malade, il ne viendra pas aujourd'hui, Carlota est en train de voir avec lui pour reporter le rendez-vous à la semaine prochaine.

Comme soulagé d'un poids, le brun en laissa tomber son dos contre le dossier de son vieux fauteuil, se disant chanceux de ne pas avoir la chaise d'Igor.

Le blond remarqua ça et il s'installa en face de lui, alors que Viktor attrapa sa tasse pour boire quelques gorgées de cette boisson amère qui allait le réveiller dans quelques instants.

— Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu quittes le boulot comme si le diable était à tes trousses, tu reviens et je ne te vois pas sortir de ton bureau, et maintenant tu es soulagé ou presque que ton patient ne vienne pas.
— C'est compliqué...

Et avec le secret professionnel, il ne pouvait pas en dire grand-chose. Il aimerait en dévoiler une partie au moins à son ami, mais il ne le pouvait pas. Et ça, ça lui faisait de la peine de lui cacher des choses.

— Juste un problème familial... Je dois contacter quelques personnes le plus rapidement possible. Alors t'imagine bien que c'est une opportunité pour moi de le faire à la place du rendez-vous.
— Oh... Rien de grave j'espère ?
— Je ne le sais pas encore... Je te le dirai si jamais ça s'aggrave.

Et ceci n'était pas totalement un mensonge. Si Agata avait un état instable et dangereux, cela ferait certainement la une des journaux et il sera bien obligé d'en parler au blond, qui connaissait le nom de ses patients. À ce moment-là, ce ne sera plus un secret.

Golos [PREMIER JET]Where stories live. Discover now