Chapitre 11

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Grâce aux différents divertissements que George a organisés, la fête fut couronnée de succès. Les personnes qui n'étaient pas invitées en parlaient les jours suivant l'événement. Enviant les autres qui avaient pu y assister.

Ma vie avait repris de plus belle, je devais superviser les travaux de M. Bernard le parrain de George.

Je n'avais pas eu de nouvelle de Victor, et c'était peut-être mieux ainsi.

Ma mère et mon père ont entrepris d'aller à Majorque. Rien ne pouvait plus les réjouir de revoir le soleil et les bonnes températures. Même le long vol ne les découragea pas.

On s'appelait quelquefois. Pour parler des activités qu'ils faisaient à Majorque et moi de ce que je faisais au travail, bien sûr, je lui ai raconté ma fabuleuse aventure au château des blooms, seulement la partie avec Victor, ma mère n'en revenais pas que pour une fois, je sortais de ce qu'elle appelle mon cocon fermé.

Mon patron entre dans mon bureau avec un sourire aux lèvres, je sais déjà que c'est de mauvais augure pour moi.

- Après toutes ces années passées chez nous, tu commences à avoir une certaine réputation dans le milieu.

Je le regarde interloqué.

- George bloom, veut que tu rénoves son abri de jardin.

Mes yeux s'agrandissent.

- Il m'a dit qu'il était tellement impressionné par ce que tu as déjà accompli, qu'il voulait absolument te prendre toi.

- Je ne peux pas, j'ai déjà M. Bernard. Les avancées des travaux sont un peu difficiles, il faut que je reste concentré.

- Ce n'est pas un projet de grande envergure comme celui-là. C'est un abri de jardin certes plus grand que la moyenne, mais qu'il voudrait transformer en une pièce de travail, et mettre aussi différents aménagements.

Quand je suis au travail face à une situation complexe, je pense à une seule chose: retrouver mon lit et m'endormir.

- Eh, tu m'écoutes ? Dit-il en claquant des doigts.

- Oui. Mais comme je te l'ai dit, j'ai beaucoup de projets en cours. Tu peux toujours lui présenter les autres architectes de l'agence.

- Tu es tellement occupée, tellement demandé que tu veux donner un gros client à un autre architecte ? Bon, je vais voir s'il va accepter.

Il est déjà douze heures, c'est l'heure de ma pause. Je prends les escaliers, pour pouvoir parler à voix haute de mes réflexions internes. La plupart des gens prennent l'ascenseur surtout quand il s'agit du déjeuner, ils sont extrêmement pressés. Je peux les imaginer impatients de sortir manger ce qu'il leur avait fait envie depuis le début de la matinée. Retrouver leurs collègues de travail pour enfin discuter pleinement avec eux autour d'un bon repas.

Et c'est ce que j'ai fait en retrouvant Sandra et Stephan, dans un restaurant proche de Stanley rénovation.

- Alors que j'étais en train de ranger des dossiers, je voyais ces deux-là en train de se disputer pour la énième fois. Les relations au travail, ce n'est vraiment pas une bonne idée.
Et puis comment font-ils pour faire respirer leur relation, se donner de l'espace ? Je me demande comment ils font pour se supporter ?

- Tu dis ça parce que tu vis mal ton célibat dit Stephan voulant la taquiner.

- N'importe quoi, je le vis très bien. Et puis en ce moment, je vois quelqu'un. Mais c'est tout nouveau. Donc je veux aller doucement.

- De qui parles-tu ? Demandé-je.

- De ton ami George dit-elle naturellement. Après que je lui aie donné mon numéro téléphone. Le lendemain, nous avons pris un verre pour discuter, mais on n'est pas allé plus loin. Il m'a ensuite raccompagnée chez moi.

Le tourment d'une erreurWhere stories live. Discover now