Chapitre 28

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Il y avait un lac, plein de gens y étaient attroupés autour. Hommes et femmes. Nous étions en pleine journée.

Certains discutent, d'autres se chamaillent.

Il y avait un groupe de jeunes adultes qui avait attiré mon attention. Une femme se disputa avec un membre du groupe qui était un homme. Elle cria fortement mais je n'arrivais pas à distinguer ce qu'elle disait, sa voix était étouffée par le brouhaha ambiant.
Tout à coup l'homme la prend par les cheveux.
Par la force de sa poigne, elle s'évanouit.
Un autre homme du groupe s'ajoute et prend ses pieds. Ils la portent puis la jetèrent dans l'eau.

Au milieu de la nuit, éveillé. J'étais paralysé par ce que j'avais pu voir en rêve.

Mon père me réveille vers 9h00.
Je me débarbouille avec de l'eau froide. Sans vie, je ne parlais pas, j'avais retrouvé mon appartement.

J'étais assise en essayant de comprendre ce que j'attendais. Sur l'une des chaises de ma table à manger, il n'y avait aucun bruit dans cette pièce.

C'était affreusement silencieux.
J'ai eu un appel de Sandra mais je n'ai pas décroché.

Je n'avais pas envie de lui parler. J'avais d'autres choses à faire: écouter le silence.

J'ouvre un de mes placard, devant, une petite boite en bois.

Je l'ouvre, plusieurs billets de 50 euros assemblés par un élastique marron.

Je ne pouvais dépenser cet argent.
Ces billets avaient quelque chose de spécial que les autres n'avaient pas.

Un souvenir qui y était attaché à l'intérieur.
Qui valait plus que la somme des billets.

Le vole, et les quelques tâches marronâtre qui y avaient été laissées.

Je les range, et je déplace la boîte pour la cacher sous mon lit.

Avec le temps j'avais enfoui ce souvenir pour oublier, ce qu'il s'est passé après que George ne m'avait pas donné ce qu'il me devait.

J'avais les bouts des doigts tout chaud, ayant perdu leurs sensations.

Des flashs de cette nuit-là m'assaillent, mais je voulais les oublier.

J'avais attendue qu'il sorte d'abord de son école. Cachée dans l'ombre, Il y avait personne au alentour.

Il avait sûrement prévu de se rendre à une grosse fête comme à son habitude. Il était obligé d'y aller, le fêtard qu'il était, ne pouvait y aller sans se procurer un peu de cocaïne.

Je le suivis doucement gardant une certaine distance.

Il pénètre dans une ruelle avec à peine de la lumière mais je pouvais encore voir son corps en mouvement.

Je me rapprochais de plus en plus dangereusement. Il était proche d'un escalier ou il y avait un petit mur face à lui. Je presse le pas, le cœur battant, l'adrénaline dans mes veines et je le pousse de toutes mes forces.

Sa tête tape le petit mur.
Il est assommé.
Le sang coule.
Mais je m'approche.
Je fouille ses poches.
Je prends ce qu'il m'intéresse et je pars normalement sans courir.

De retour chez moi, je réalise que j'ai pris plus qu'il ne m'avait prêté. C'était pour le préjudice.

Après cela, je m'étais faite toute petite.
Je l'avais fait par simple impulsivité, organisé.

Je l'avais suivie pendant plusieurs jours pour connaître ses habitudes.
Surtout les week-end.
Il allait au même petit pont pour rejoindre son dealer.

Un deuxième appel, c'était Victor.
Pendant un instant j'hésite mais je fini par décrocher.

Il me demande de mes nouvelles puis il me félicite pour le travail que j'ai fourni pour la rénovation.

— Mon frère y passe presque tout son temps depuis que les travaux sont terminés.

Nous raccrochons sur cette note.

Je reste toujours silencieuse, comme de peur que quelqu'un m'entende vivre.

C'était l'heure, il était nuit. Il faisait froid mais je marchais dans les rues sans but.

Je regardais dans les environs de la demeure des blooms et la fente ou on pouvait s'y glisser.

Une vague de frison me prit le corps.

Les jours passèrent tranquillement.

Victor me téléphonait de temps en temps. Avec Sandra, je faisais semblant. Mais je ne pouvais le supporter. Mes rires à demi faux, avoir une impression que je n'étais pas dans la même pièce qu'elle quand on avait une discussion.

J'avais l'impression que mon esprit était déconnecté de mon corps mais que quelqu'un d'autre parlait, rigolait et écoutait à ma place.

C'était fatiguant et étrange à la fois.

J'avais comme une deuxième moi. Celle qui est derrière et qui attend patiemment, que quelque chose d'intéressant se présente. Comme si j'attendais mon tour.

Le tourment d'une erreurWo Geschichten leben. Entdecke jetzt