𝐗𝐈 / 𝐌 𝐎 𝐋 𝐋 𝐘

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CHAPITRE 11

Molly Posko
Cambridge, 06 : 00 am

"Je toque à sa porte d'appartement, le stresse est vraiment présent. Je connais Colin, et ce qu'il risque de faire. Surtout lorsqu'il boit, il n'est plus le même, il est vraiment différent.

Lorsqu'il m'ouvre il sourit malicieusement, son appartement pu l'alcool. Il a les yeux rouges, lorsqu'il m'attrape je lâche un cri aigu, je sais ce qu'il m'attend en sentant son haleine de vodka.

-Tu tombes à pique mon poussin, il me souffle. Ses lèvres sont à quelques millimètres des miennes, avant d'y plonger et d'y pénétrer sa langue de force.

-Arrête de résister Molly, me souffle Colin en me mordant les lèvres."

Je m'appuie sur mon lavabo de salle de bains, j'ai des gouttes de sueur. Ma respiration est saccadée, mes larmes se mélangent à la sueur. J'attrape mes pilules et en prends trois, elles glissent dans ma gorge comme des petits sucres. Je reprends ma respiration tranquillement pendant que mes tremblements se calment. Ce jour était le premier où il m'a forcé à faire l'amour, à chaque fois qu'on l'avait fait il avait eu mon consentement, et on le faisait surtout à chaque fois qu'il n'avait pas bu.

  Ma respiration se calme petit à petit, je reprends une respiration posée. Mes cauchemars sont l'un des pires éléments de ma vie, ils me hantent.

   Je sors de ma salle de bains après mon moment de réflexion. Je marche en direction de mon salon, mon chien est couché sur le canapé, pourtant je lui ai acheté un magnifique -imense- panier en moumoute pour lui. Le canapé détrône le panier. Je m'approche de lui et lui fait des papouilles.

  Tequila légèrement réveillé se met sur le ventre pour obtenir des caresses sur son ventre. Je crois que je ne peux pas plus aimer ce chien que je l'aime déjà.

  Après notre petit moment, je me lève, attrape le petit paquet blanc de croquette pour chiot sur le meuble qui contient les choses utiles pour mon chien et lui donne sa gamelle de croquette. Il arrive en courant et se jette sur sa gamelle.

  Maintenant que le chiot est nourri, c'est à moi de me nourrir. Je vais en direction de ma cuisine et ouvre mes placards bientôt vides, je prends des céréales premier prix et les verses dans un bol.

  J'ouvre mon frigo et regarde ce qu'il y a à l'intérieur en boisson, lait et eau. Je déteste le lait, j'attrape ma bouteille d'eau et prends un verre dans mes placards, après avoir refermé mon frigo, où j'y verse mon eau.

  Je m'assois sur une des chaises de ma table à manger et mange en silence mon petit déjeuner accompagné des petits bruits que mon chien fait en mangeant son déjeuner à lui.

Aujourd'hui c'est le jour de notre exposé sur les traumatismes. On doit passer devant tout une petite partie de l'amphi, heureusement qu'on ne passe pas devant tout l'amphi. Déjà que je stress pas mal rien que devant la moitié, alors je n'imagine pas devant tout le monde.

  -Ça va allez, me rassure Anna qui se tient à côté de moi.

  J'ai remarqué que c'est impossible que je sois loin de ma meilleure amie, impossible de l'ignorer. J'ai pourtant essayé ce matin en arrivant à la fac, mais je crois que c'est une mission impossible.

  Vitaly avait l'air heureux, je dirais, en me voyant avec elle. Il avait raison Anna a vraiment dû s'inquiété sans nouvelles de ma part, je réponds souvent à Anna aux messages voir tout le temps. Alors si je ne réponds pas aux messages ni appels et que je rate certains cours du soir quand mon service commence tôt, elle se fait un bain de sang.

The Hockey PlayerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant