𝐗𝐕𝐈𝐈𝐈 / 𝐕 𝐈 𝐓 𝐀 𝐋 𝐘 & 𝐌 𝐎 𝐋 𝐋 𝐘

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CHAPITRE 18

Vitaly gutierrez

Cambridge, 09 : 00

Je souffle en m'asseyant sur la glace, mon jogging devient humide et je lâche ma crosse. J'entends Molly rire qui me regarde accroché à la barrière pour éviter de glisser, elle se plie en deux et en un cris elle tombe sur les fesses. J'éclate de rire en la voyant pousser un grognement de douleur.

- Mon coccyx, se plaint Molly.

Je me relève sur mes patins et je patine vers elle pour l'aider, je tends mes mains devant elle pour qu'elle les attrape.

Un frisson me parcourt quand elle glisse ses mains gantées de fins gants dans les miennes, je la tire pendant qu'elle pousse sur ses jambes.

Elle manque de rechuter en m'entrainant mais je la rattrape contre moi avant qu'on tombe. Elle s'accroche à mes bras pendant que les miens sont autour de sa taille, sa poitrine monte et descend contre mon torse.

- C'était moins une, je souffle en la lâchant un peu.

- Ça glisse trop, elle souffle.

Je ris avant de secouer la tête, il manque une case à cette fille.

- C'est le but, je lui réponds.

- Gnagna...elle grogne.

Elle lève ses bras pour remettre son bonnet crème avec un petit pompon de la même couleur en place, elle s'est habillée comme si on allait affronter une tempête de neige. Il manque juste la combinaison et la veste de ski et c'est bon.

Elle pote un jogging noir ainsi qu'un sweat à capuche blanc, je remarque qu'elle essaye de mettre peu couleurs quand elle est avec moi, je suis sûr qu'elle doit avoir plusieurs couches en dessous de son sweat.

- J'ai trop chaud, elle souffle.

Normal. Cette fille est horrible lorsqu'elle a ses règles, si elle les a encore ? Elle fait que se plaindre et manger, depuis qu'on est à la patinoire elle doit s'être plains de vouloir du fromage une dizaine de fois. Du fromage ? Une drôle d'envie dès le matin, peut-être parce que c'est bien gras, j'ai entendu dire par Anna que Molly adore le gras, les choses bien mauvaises pour la santé en bref quand elle a ses règles.

- Tu arrêtes de te plaindre, je lui dis en lâchant sa taille comme si elle m'avait brûlé.

Elle se rattrape vite à moi par peur de rechuter.

- Je ne me plains pas, elle se défend.

Je lâche un petit soupir et je la regarde.

Ce matin je l'ai retrouvé au parc assis sur un banc sans cigarette pour une fois, c'est plutôt ma sœur qui l'a vue. Et du coup je lui ai proposé de m'accompagner à la patinoire pour lui changer les idées, elle semblait énormément réfléchir assise seule sur ce banc.

- J'ai parlé avec ma mère, elle me dit les yeux brillants.

J'hausse un sourcil et lui fait signe de continuer.

- On a un peu parlé de cette situation et elle m'a dit qu'elle vit les pires années de sa vie en me voyant refermé sur moi-même, et on pense qu'on devrait essayer de retrouver notre complicité, elle me dit.

J'ignore pourquoi Molly me parle de sa mais tout ce que je sais c'est que je suis fière d'elle.

- C'est super nan ? Je lui dis.

The Hockey PlayerWhere stories live. Discover now