The Hockey Player

𝐗𝐗𝐗𝐈𝐗 / 𝐌 𝐎 𝐋 𝐋 𝐘

CHAPITRE 39

Molly Posko

Cambridge, 13 : 20

Je me mords les doigts en regardant les deux tenues, une robe longue à manche longue ou un pantalon en lin avec un sweat, au plus simple.

  Pantalon, sweat, déjà qu'il fait froid, alors si je dois y aller en robe...

  J'enfile mes vêtements, et je vais dans la salle de bain, je me brosse les dents ainsi que mes cheveux.

  Je regarde ma trousse de maquillage sans pour autant la prendre, je préfère aller au naturel, c'est chiant le maquillage.

  Je sors de la salle de bain puis rentre dans ma cuisine pour prendre mon sac à main et mes clés de voiture.

  Son champ est à plus d'une heure de route, je risque d'arriver légèrement en retard, je ne m'attendais pas en tapant l'adresse de tomber sur un itinéraire aussi loin.

  Je papouille mon chien avant de partir, Anna est déjà partie de l'appartement depuis ce matin, j'espère pouvoir être chez Vitaly ce soir, pas que je n'ai pas envie d'entendre dans le couple...nan en vrai je ne veux vraiment pas l'entendre.

  Je marche en direction de ma voiture et place mon téléphone sur le porte téléphone, je lance l'itinéraire et le suis.

  Au bout d'une quarantaine de minutes je roule dans un chemin de terre, je sens la fin proche.

  J'espère qu'il n'est pas arrivé, je ne veux pas le faire attendre, déjà qu'il n'a pas répondu à mon dernier message où je demandais s'il fallait que j'amène quelque chose alors si en plus je suis en retard il va être bien énervé.

    - Continuer tout droit pendant vingt minutes, annonce la voix robotique du GPS.

  La fin n'est peut-être pas si proche, au moins si je croise Vitaly je pourrais l'arrêter.

  Je manque de casser une vingtaine de fois ma voiture mais j'arrive à la destination, c'est un long champ avec un petit chemin avec au bout il y a une forêt.

  Je descends de ma voiture, en tout cas il n'est toujours pas là sinon j'aurais vu sa voiture.

  Il est quatorze heure vingt, même si j'espère qu'il ne sera pas là avant que j'arrive je m'inquiète.

  Je m'approche du chemin qui traverse tout le champ en direction de la forêt.

  Il m'attend peut-être devant la forêt, alors je marche sur ce chemin qui me mène devant la forêt, malheureusement Vitaly n'y ait pas lorsque j'arrive à l'entrée de celle-ci, je souffle et regarde derrière moi tout le champ que je viens de descendre, j'ai peut-être mis cinq minutes à descendre mais là, je vais en mettre dix à remontrer, alors s'il n'est pas là quand j'arrive en haut...il m'aura posé un lapin.

  C'est peut-être pour ça qu'il n'a pas répondu à mon message de ce matin, il ne comptait pas venir ?

  Je sèche la larme qui tombe, je ne suis même pas encore en haut que je suis en train de me dire qu'il m'a posé un lapin.

  Une fois en haut du champ essoufflé je me retourne me regarder tout ce que j'ai monté.

  Je me retourne et sursaute en voyant Vitaly devant moi droit comme un piquet, sans réfléchir je le prends dans mes bras et pleure, j'y ai vraiment cru.

    - Pourquoi tu pleures, il me demande.

    - J'ai cru que tu m'avais menti, je lui dis en reniflant contre son torse.