# Partie 16 #
DANS LA PEAU DAMAR
J'étais tranquillement entrain de profiter de ma journée avec ma femme; on profitait du beau temps dans le jardin quand elle me dit:
Zeynab : Dis moi, chéri, l'histoire de Nûr et sa copine, ça a l'air compliqué !
Moi : Tu as parlé avec lui ?
Zeynab : Tu le connais, tu sais comment il est; mais il s'est légèrement laissé questionner.
Moi : Toi au moins, tu y arrives un peu. Et comment va-t-il mentalement ?
Zeynab : Il a l'air d'en souffrir mais il le cache très bien ! Avec vous, en étant un peu agressif et moi, il me le cache avec un sourire.
Moi : Ah, je me demande quand aura-t-il enfin la paix !
Zeynab : Ne culpabilise pas et ne pense pas au passé, c'est son destin, dis toi que le plus important c'est que ça s'arrange.
Moi : Je culpabilise quand même ! Je me dis que quand j'avais repris contact avec Alassane après leur disparition, j'aurai dû lui dire pour qu'il se recueille sur la tombe de Sabah ! Mais comme je voyais qu'il allait mieux, je n'ai pas osé. C'est même moi qui lui avais conseillé de lâcher l'affaire. Et maintenant, cette histoire ! Si je lui avais dit, il aurait su depuis longtemps qu'elle était en vie.
Zeynab : Ou pas ! Tu pensais bien faire pour lui c'est tout. Et le fautif c'est Alassane pas toi ! J'espère qu'il a une bonne raison d'avoir agi ainsi même si j'en doute.
Moi : C'est de la folie ! Comment on peut simuler la mort de quelqu'un, c'est de la folie !
Zeynab : Ah, mon pauvre Nûr ! Il m'a dit qu'elle ne se souvenait vraiment plus de lui.
Moi : Oui. Même moi, elle ne m'a pas reconnu; mon neveu aussi.
Zeynab : C'est incroyable quand même.
Moi : Oui.
Zeynab : Bon, je vais aller me doucher et on va parler d'autre chose; ça va nous faire du bien.
Moi : Oui, j'irai apres toi; on sort, ce soir.
Zeynab : Et Nûr ?
Moi : Je vais lui proposer d'aller au restaurant avec nous.
Zeynab : Ok, à toute.
Moi : À toute.
Elle se lève et pars se doucher et je reste dans le jardin.
J'étais tranquillement entrain de profiter quand mon téléphone sonne !
Je regarde et je vois Nûr.
Nûr ? C'est un exploit, il m'appelle pour une fois !
Moi : Allô !
Nûr : Papa, je vais faire un carnage, ce soir ! Je n'ai pas envie que ta femme me voit comme ça; fais en sorte qu'elle ne soit pas à la maison ce soir.
Papa !
Il m'a appelé papa ! Mais pourquoi il est autant énervé ? Qu'est-ce qui se passe encore ?
Moi qui pensais que c'était un appel de courtoisie !
Moi : Tu m'as appelé "papa". Qu'est-ce qui se passe ? Tu me fais peur. C'est quoi le rapport avec Zeynab ?
Nûr : Alassane vient chez nous !
Moi : Quoi ?
Quel Alassane ? De quoi parle-t-il ? Qu'est-ce qui se passe ?
