# Partie 61 #
Il est resté dans mes bras un bon moment à pleurer, et j'ai rien dit, j'ai juste été là jusqu'à ce qu'il arrête. Puis, il s'est détaché de mes bras, a attrapé mon visage et m'a regardé droit dans les yeux.
Le pauvre, il avait les yeux rouges et tout petits, mais il me souriait. J'ai essuyé ses larmes, et il m'a dit :
Nûr : Ma vie, c'est toi désormais ♥️.
Moi : Et toi, tu es la mienne ♥️.
Il m'a fait un bisou sur la joue, puis un autre, et m'a regardée droit dans les yeux. Il ne m'a pas lâchée du regard, et à ce moment-là, je voulais juste l'embrasser.
Il s'est rapproché et a posé ses lèvres sur les miennes, effleurant juste mes lèvres. Je ressentais tout l'amour qu'il me portait. J'avais des frissons, des papillons plein le ventre.
À ce moment-là, plus rien ne comptait, juste lui. Il m'a fait un bisou puis un autre sur la joue, puis dans le cou. J'avais l'impression de flotter dans les airs. Je ressentais des choses que je ne saurais décrire, j'étais comme emportée par le moment. Il a continué à me faire des bisous, puis s'est arrêté et m'a murmuré à l'oreille :
Nûr : Je t'aime Sabah Djikiné, je t'aime plus que tout au monde.
Il s'est mis face à moi et m'a embrassée de nouveau. Pendant une fraction de seconde, tout semblait s'arrêter autour de nous, je savourais chaque instant de ce baiser.
Il m'a embrassée puis a commencé à caresser mon visage, s'est arrêté et m'a regardée à nouveau en souriant. Je lui ai dit :
Moi : T'as les yeux tout rouges et tu me souris.
Nûr : Oui, je suis heureux, je pensais pas l'être !
Après ça, je me suis blottie dans ses gros bras et il m'a dit :
Nûr : Faut dormir maintenant, ok.
Moi : Ok.
On s'est allongés, il a éteint tout et m'a fait des papouilles. C'est lui qui avait besoin de réconfort, mais c'est à moi qu'il faisait des papouilles, trop mignon.
J'étais tellement bien que je me suis endormie aussi vite que la musique.
Le lendemain, je me réveille et il n'est déjà plus là !
Je me lève et pars prendre ma douche. Une fois fini, je retourne dans la chambre et je le vois.
Il avait l'air en forme. Il vient vers moi, m'enlace et je lui dis :
Moi : Tu as réussi à dormir ?
Nûr : Je dors toujours quand tu es là, et toi ?
Moi : J'ai dormi comme un bébé ! Tu n'as pas mal à la...
Nûr : Je vais bien, ne t'inquiète de rien, je vais très très bien !
Moi : Ok, je joue pas les thérapeutes. Si tu me dis que ça va, c'est que ça va ! Pourquoi tu n'étais pas là au réveil ?
Nûr : Je suis allé faire du sport, je vais me doucher, on mange et on sort marcher un peu.
Moi : On va marcher dans la forêt ?
Nûr : Oui, j'ai un GPS, pas de pluie prévue et beaucoup de batterie. On ira pas loin de la maison, je suis pas toi, moi.
Moi : Ça veut dire quoi ça ?
Nûr : Je suis parfaitement organisé !
Moi : Excuse-nous !
Nûr : Je t'excuse.
