# Partie 18 #
Elle était entrain de boire, elle a failli s'étouffer !
Et je lui demande:
Moi : J'ai été trop indiscret ?
Amina : Non non, ça m'a juste surpris. On ne m'a jamais posé cette question.
Moi : Vive la thérapie dans ce cas là ! Alors ?
Amina : Je ne pense pas. Enfin, je n'en sais rien, peut être.
Moi : Peut-être ? À cause de ton trou de mémoire ?
Amina : Oui mais je ne pense pas sinon il serait auprès de moi.
Crois moi, ma chérie, il est bel et bien auprès de toi.
Moi : Je vois, ce n'est pas faux. Une autre question ?
Amina : Oui, je vous écoute.
Moi : Quel serait ton idéal.
Amina : Mon idéal, hum, je 'en sais rien; je pense, une personne qui me comprend et qui me porte de l'intérêt.
Moi : Je vois.
Amina : Vous, je n'ai pas besoin de vous poser la question !
Moi : Bonne réponse ! Maintenant, mange, on va bientôt y aller.
Amina : Oui.
Après ça, elle était calme mais d'un calme qu'elle n'a jamais eu.
Je ne savais pas à quoi elle pensait et ça me frustrait. Moi qui la cerne toujours, là j'étais perdu sur ses réactions.
On finit de manger; je règle et on quitte le restaurant.
Une fois à l'extérieur, elle me dit de l'attendre dans la voiture. Du coup, je l'attends et elle revient peu de minutes après. Elle monte et je lui demande:
Moi : Qu'est-ce que tu faisais ?
Amina : Programmer les petits déjeuners et les goûters à la place où on était.
Moi : Ok !
Amina : Ça a un coût mais rien ne vous arrête !
Moi : Effectivement !
Amina : On va au bureau ?
Moi : Oui.
Après ça, elle démarre et pendant tout le trajet, elle était calme. Je la questionne, du coup:
Moi : Quelque chose ne va pas ?
Amina : Non, du tout ! Pourquoi ?
Moi : Tu es bien calme !
Amina : Ça m'arrive parfois mais je n'ai rien.
Moi : Ok.
Après ça, on est arrivé au boulot et on a fait une journée comme d'habitude mais elle était concentrée sur le boulot ! Comme si elle ne voulait rien faire d'autre que bosser.
Une fois fini, elle m'a demandé la permission pour rentrer plus tôt et j'ai accepté; je suis rentré juste après.
Je ne savais pas comment réagir et quoi faire après sa réaction bizarre. D'habitude, je n'en fais qu'à ma tête mais là, je ne sais pas, quelque chose me tracassait.
Une fois arrivé à la maison, je suis allé au côté que mon père occupait. Il était posé au salon avec ma belle-mère; je les salue et au même moment, elle décide d'aller se coucher.
Je me suis retrouvé seul avec mon père et il me dit:
Papa : J'aimerais qu'on discute.
Moi : De quoi ?
