# Partie 33 #

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# Partie 33 #

DANS LA PEAU D'AMAR.

J'étais à la maison entrain de travailler sur un projet capricieux comme dirait Nûr.

Même si je suis à la retraite, ce sens du travail ne me quitte pas. Je n'arrive pas à rester inactif.

Comme je disais, j'étais à fond dans la paperasse quand Nûr débarque et pas de bonne humeur !

Il rentre, ne s'installe même pas et me dit énervé:

Nûr : Dis moi que l'autre ne vient pas s'installer ici 😡.

Moi : L'autre ? De qui parles-tu ? Tu parles de quoi ?

Nûr : Ne fais pas semblant ! Tu sais tout de lui alors arrête de faire genre que tu ne sais rien !

Mais qu'est-ce qui se passe encore ? Il était vraiment énervé et ça commençait à m'inquiéter. Je pensais qu'il était juste énervé contre quelqu'un mais pas du tout et je lui dis:

Moi : Tu débarques chez moi en furie sans dire bonjour et tu m'accuses d'être au courant qu'une personne a débarqué ! Je suis censé le prendre comment, Nûr, si tu ne me dis pas les choses et que tu m'accuse ? Tu m'as dit de ne pas t'accuser et toujours te demander; et toi tu m'accuses sans même me dire ce qui se passe ?

Nûr : Je suis énervé là, ça ne se voit pas que je n'arrive pas à me maîtriser ?

Moi : Et alors !? Parce que tu es énervé, je dois prendre sur moi ? T'as complètement pété les plombs ! Tu te calmes et parles ou tu sors de chez moi.

Il ne m'a même pas calculé, il est monté à l'étage pour faire je ne sais quoi puis il redescend. J'étais inquiet. Mais qu'est-ce qu'il a bordel !

Et je lui dis:

Moi : Qu'est-ce que tu fous ? Qu'est-ce que tu faisais en haut ?

Nûr : Je me casse ! C'est bon, ça te va comme réponse ?

Moi : Mais dis moi ce qui se passe ! Être en furie comme ça ne va rien arranger. Tu me mets de mauvaise humeur et puis Zeynab dors !

Nûr : Je ne viens plus, c'est bon.

Il commence à partir et au même moment, la porte du salon s'ouvre et là, à l'instant où je l'ai vu, j'ai compris ce qui se passait et ce qui allait se passer !

J'ai à peine eu le temps de me lever de ma chaise pour m'interposer entre les deux que Nûr l'avait déjà attrapé par le col et poussé comme un malade.

Et il me crie dessus.

Nûr : Voici ce qu'il y'a, ton putain de Doberman est là et il ose s'approcher de ma meuf !

Drissa : Bonsoir papa; et dis à ton impoli de fils de me lâcher.

Putain, là, c'est vraiment la merde !

DANS LA PEAU DE NÛR.

Le simple fait de le voir me donne envie de le frapper, c'est plus fort que moi !

Je ne le supporte pas. Il faisait le mec qui avait de la compassion comme si j'étais le salaud de la famille et lui le doux agneau. Son regard, ce putain de regard qu'il me jette me met hors de moi.

Comme s'il valait mieux que moi mais ce n'est rien qu'une merde !

Je l'attrapais et je voulais faire une seule chose: le balayer et lui mettre une bonne droite ! Quand mon père s'approche de nous et me dit:

Papa : Nûr, lâche le ! Et toi, tu débarques sans prévenir ?

Je ne l'ai même pas calculé et cette merde lui dit:

Sabah « La lumière de mon obscurité »  TOME 2 (Qui est tu ?) Where stories live. Discover now