# Partie 29 #

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# Partie 29 #

Le chauffeur gare la voiture; on descend et là, je souffle un grand coup. C'est parti pour une soirée de plus !

DANS LA PEAU DE NÛR

J'étais chez moi allongé à moitié habillé et je pensais à elle.

Ce soir, j'ai une folle envie de la retrouver après cette soirée de fiançailles mais je n'étais pas serein.

J'étais anxieux à l'idée que ce qui s'est passé chez elle se répète.

Ah, ces foutus traumas ! Je pensais que c'était derrière moi. Pourquoi je réagis encore comme je le faisais avant son accident et tout le reste ?

J'avais passé ce cape, je n'avais plus cette sensation ou cette peur qui me terrorisait.

Pourquoi elle est apparue d'un coup à ce moment ?

Ça me rend malade ! Et je ne fais que penser à ce qu'elle ressent. Elle n'a rien tenté; ce qui est compréhensible et je n'ai pas osé après ce qui s'est passé. J'ai peur de la blesser en la repoussant à chaque fois.

Aaah, comment vais-je me sortir de cette merde !

Après ça, je me lève et finis d'enfiler ma chemise et ma veste.

Je ne me suis pas pris la tête, je me suis habillé tout en noir, pas de cravate ou de noeud papillon; le plus simple sera le mieux.

Une fois avoir fini, je sors de chez moi pour me rendre du côté de mon père.

J'arrive, je vois qu'il est prêt et il me dit:

Papa : T'es prêt ?

Moi : Il manque quelque chose ?

Papa : Tu ne mets pas de cravate ou de noeud ?

Moi : Non, je suis bien comme ça,

Papa : Ça fait son style.

Moi : Je sais ! Elle est où Zeynab ?

: Je suis là.

Je me retourne et la vois très bien habillée la belle mère. Et elle me dit:

Zeynab : Alors, comment me trouves-tu ?

Moi : Parfaite !

Papa : Et moi ?

Moi : Tu ne me l'as pas demandé !

Papa : Je te le demande maintenant alors.

Moi : Cool !

Papa : Juste cool ?

Moi : Sérieux, Amar.

Papa : Quoi ? J'ai le droit de demander ! Ça t'a coupé un bras de me répondre ?

Moi : En vrai, si tu ne me titilles pas, je crois que tu tombes malade.

Papa : Et toi, si tu ne dis pas quelque chose de positif sur ton père, tu fais un coma !

Moi : J'ai répondu ! J'ai l'impression d'avoir Alioune comme père, là ! C'est de famille, plus vous prenez de l'âge, plus vous êtes des enfants.

Et là, il me dit énervé alors que je n'étais pas sérieux:

Papa : Au moins, on sait rigoler, on n'est pas coincé !

Moi : Moi je suis coincé ?

Zeynab : Vous êtes sérieux ?

Papa : Il n'est jamais content !

Moi : Quel est le rapport ?

Papa : Rien, on s'en va !

Sabah « La lumière de mon obscurité »  TOME 2 (Qui est tu ?) Where stories live. Discover now