# Partie 62 #

3.7K 357 35
                                    

# Partie 62 #

Quand ils m'ont vu, ça se voyait qu'il était content, je dirais même heureux et soulagé !

Je n'étais pas préparée à ça, mais Nûr, lui, rien à faire comme d'habitude, il avance et moi aussi, et il dit directement à mon père :

Nûr : Ça va, Alassane, tu te déplaces maintenant.

Papa : Ça va, tu ne changes pas, toi !

Nûr : Tu ne m'aimerais pas si je suis trop calme !

Papa : C'est ça ! Ça va, ma chérie ?

Ah, il faut que je prenne sur moi.

Moi : Oui, ça va !

Silence total après ça et ma mère s'avance et dit :

Maman : Ma chérie, on est désolée d'être venues comme ça ! Mais on s'inquiétait, on n'avait pas de nouvelles de toi !

Moi : Je vais bien.

Papa : Tu ne veux toujours pas discuter ?

Moi :...

Papa : On t'a au moins vue, prends ton temps, on rentre à la maison. Allons-y, chérie.

Maman : Amina, s... 😢.

Moi :...

Papa : Maya, allons-y, tu as dit que tu n'allais pas agir comme ça !

Maman : Je suis désolée, prends ton temps, allons-y.

Nûr : Rentrez bien !

Papa : Merci, prends soin de toi, ma chérie.

Moi : Oui.

Papa : Et toi, je t'ai à l'œil !

Nûr : Alassane, toi-même, tu y crois à ce que tu viens de me dire.

Papa : Petit insolent.

Nûr : 🙂

Et ils s'en vont. Après ça, j'ouvre ma porte, rentre et il me dit :

Nûr : Ça va ?

Moi : Oui.

Nûr : C'est sûr ?

Moi : Oui, ne t'inquiète pas, tu peux rentrer. Je vais me doucher et me reposer.

Nûr : Tu ne veux pas que je reste ?

Moi : Non, vas-y, retrouve ton père.

Nûr : Viens-là.

Moi : Ça va, je t'assure.

Nûr : Moi, ça ne va pas, donc viens-là.

Moi : D'accord.

Et je vais dans ses bras, et il me serre fort et me dit :

Nûr : Ça va s'arranger, ne t'inquiète pas, d'accord.

Moi :...

Je suis restée silencieuse. Après ça, il se détache de mes bras, me fait un gros bisou et s'en va.

Une fois parti, je vais au salon, je me pose, et là, d'un coup, mes larmes se mettent à couler.

Je faisais celle qui ne ressentait rien devant eux, mais au fond, j'avais mal, je culpabilisais d'avoir vu mon père comme ça et ma mère aussi, mais plus mon père.

J'avais le cœur brisé, ça aurait pu être simple, mais tout est compliqué. C'est Nûr qui a raison, cette histoire est en train de me faire plus de mal que de bien.

Voir mon père se rabaisser de la sorte me fait du mal, alors pourquoi je n'arrive pas à passer à autre chose ?

Je faisais que de pleurer, tellement j'étais mal.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  TOME 2 (Qui est tu ?) Where stories live. Discover now