# Partie 20 #
DANS LA PEAU DE MOÏSE.
J'étais au bureau entrain de finir le boulot de la journée quand mon téléphone sonne et c'est un numéro que je ne connais pas.
Moi : Oui allô.
:...
Moi : Allô !
:...
Ça ne répondait pas donc je me suis dit que c'est peut-être un idiot qui s'amuse à m'appeler quand j'entends:
: Allô Moïse.
À l'instant où j'ai entendu le "allô", mon cœur a lâché ! Non, ça ne pas être vrai, ça doit être une blague.
Je n'arrivais plus à répondre et j'entends de nouveau:
: Moïse, c'est moi Alyah ! Tu dois me détester je le sais mais j'étais obligée de t'appeler.
Ce n'est pas une blague, c'était belle et bien elle mais pourquoi maintenant après tant de temps !
J'étais choqué.
Je ne m'y attendais pas et je n'ai jamais pensé à cette éventualité qu'elle puisse me contacter un jour.
J'étais confus et heureux à la fois d'entendre sa voix !
Mais je ne voulais pas le montrer et je lui dis:
Moi : Qu'est-ce que tu veux ?
Alyah : Je ne suis pas loin de chez toi, on peut se voir ?
Moi : Tu disparais puis m'appelle comme si de rien n'était 2 ans plus tard et demandes à me voir ? Comme ça ? Tu te fous de moi ?
Alyah : Je le sais. Si tu ne veux pas, je n'insisterai pas mais je voulais te parler en face plutôt qu'au téléphone.
Moi : Je ne suis pas chez moi, je suis au bureau !
Alyah : Je peux venir ?
Je ne voulais pas mais je m'inquiétais; même si cela fait 2 ans qu'elle est partie.
C'est trop soudain ! A-t-elle des problèmes ?
Je ne pouvais pas refuser donc je lui dis:
Moi : Oui.
Alyah : Envoie moi l'adresse, je viens toute suite.
Je raccroche et lui envoie l'adresse.
Je reste assis me demandant si c'est réel ce qui vient de se passer !
Je l'attends et au bout de quelques minutes, elle me dit qu'elle est là. Je range mes affaires, descends et je la vois dans une belle voiture. Apparemment, elle aime toujours autant les belles choses.
Elle descend de la voiture et comment dire ? Je voulais faire une seule chose: la prendre dans mes bras !
Elle est toujours aussi belle.
Toujours aussi Alyah.
Mais je me devais de me contenir devant elle.
Elle avance mais n'avait aucun sourire; elle avait plutôt l'air triste.
Elle arrive à ma hauteur et me sourit mais je sentais que c'était un sourire fake.
Et elle me dit:
Alyah : Salut, ça va ?
Moi : Ça va !
Alyah : On peut aller ailleurs ?
Moi : Tu voulais me voir, pourquoi aller ailleurs ?
