# Partie 28 #

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# Partie 28 #

DANS LA PEAU D'AMINA

On était dans la cuisine l'un face à l'autre. J'avais le cœur qui battait à ne plus en pouvoir.

Il était si proche, si doux, que je ne voulais faire qu'une seule chose: succomber !

Il se rapproche et je ferme les yeux; je voulais juste que ses lèvres se posent sur les miennes.

Et là, comment vous dire ? Une explosion de bonheur m'a envahie en une fraction de seconde.

On s'embrassait encore et encore; ce n'était pas mauvais du tout; puis j'ai commencé à mettre ma main sur son visage.

Et là, je n'ai rien compris, il m'a poussé mais genre hyper violemment d'un coup.

Je suis partie en arrière et le temps qu'il réalise, il a attrapé ma main et m'a tirée vers lui pour ne pas que je me cogne.

Après ça, il me lâche et recule mais genre vraiment !

Comme si il venait de voir un fantôme !

J'étais hyper choquée. Je descends du plan de travail, avance vers lui et je vois qu'il recule. Alors là, j'ai clairement commencé à sérieusement m'inquiéter et il me dit:

Mr Tandia : Attends !

Moi : Vous vous sentez mal ? Ça va ? Qu'est-ce qui ne va pas.

Mr Tandia : Il faut que j'y aille.

Moi : Attendez !

Mr Tandia : Je t'appellerai.

Moi : Mais ec....

J'ai à peine eu le temps de commencer ma phrase qu'il était déjà parti !

J'étais sous le choc. Qu'est-ce qui vient de se passer ?

Il m'a poussé comme si il ne voulait plus.

Je n'étais pas sereine, j'étais perturbée, je ne savais plus quoi penser.

Je respire et reprends mes esprits. Je retourne au salon et je vois qu'il est vraiment parti en oubliant sa veste.

Je me pose et je commence à me poser des questions pour savoir ce qui venait de se passer. Je mourrais d'envie de l'appeler mais je me disais que c'était une mauvaise idée.

Je me pose et essaye d'analyser la situation et la seule chose qui me venait à l'esprit c'était sa phobie du toucher qu'il avait.

Je pensais qu'on avait dépassé ce stade. J'en étais même sûre mais on dirait que non !

À part ça, je ne vois pas ce que ça peut être.

Il avait lui même l'air surpris; je lui fais confiance, je sais qu'il tient énormément à moi.

Je suis restée posée hyper inquiète en attendant son appel.

C'était tellement long, les minutes ressemblaient à des heures.

J'attends toujours. Du coup, je profite pour faire un peu de rangement pour me rassurer et me changer les idées.

Je finis, je vais dans ma chambre et m'allonge.

Je ne faisais que regarder mon téléphone.

Deux heures passent. Toujours pas de nouvelles ! Je n'en pouvais plus d'attendre donc, je prends mon téléphone prête à l'appeler quand ça sonne et je vois:

Patron !

J'ai immédiatement décroché:

Moi : Allô, vous allez bien ?

Sabah « La lumière de mon obscurité »  TOME 2 (Qui est tu ?) Where stories live. Discover now