CHAPITRE 8 - ISAAC

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PARTIE 1

« Carpe Diem. Profitez du jour présent. Que vos vies soient extraordinaires. »
Le cercle des poètes disparus.

MUSIQUES
MEET ME HALFWAY - BLACK EYED PEAS
JUST DANCE - LADY GAGA
GHOSTIN - ARIANA GRANDE
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Meet me Halfway résonne toujours et j'ai été entraîné par Lev et Maverick a danser et chanter avec eux. Je n'aime pas vraiment les soirées, mais avec les mains de Lev caressant mon corps et les miennes caressant le sien, ça peut s'arranger. Depuis qu'elle est arrivée, on ne s'est presque pas lâché du regard, et le contact est toujours présent. Bordel j'aime ça. Mon corps en demande et en réclame toujours plus à chaque fois qu'une petite partie de Lev s'approche trop près. Mais bon sang, c'est un plaisir bien trop agréable pour s'en priver. Maverick et Lev se tiennent tous les deux, un bras sur l'épaule de l'autre, et sautent dans tous les sens. En poussant tout le monde parce que l'effet des shots commencent à agir. Vers la fin de la musique, Lev s'approche de moi et passe ses main autour de mon cou.

    — Lev, qu'est ce que...

    Elle ferme les yeux et se laisse porter par la musique contre mon corps. Heureusement que ce supplice de la voir danser et bouger contre moi ne dure pas longtemps. Quand la musique s'arrête elle ronchonne et réclame que nous la remettons. Mais elle part rapidement dans un nouveau délire avec Maverick. J'aime bien qu'ils s'entendent si bien tous les deux. Il n'a aucun mal à voir le bien et le mal chez certaines personnes, et cela veut dire que Lev est une bonne personne. Non pas que j'en doutais.

    Je les laisse et vais me servir une bière dans le frigo, parce que le fut doit sûrement ne plus être frais. Quelle n'est pas ma surprise de tomber sur Ray Clinton dans la cuisine. Bordel je ne peux faire aucune esclandre, mais il n'est pas invité !

    — Tu fais quoi ici ? me demande-t-il.
    Je hausse un sourcil et sourit d'un air narquois.
    — T'as oublié que c'était chez moi ?
    — Ah oui putain ! C'est vrai.

    À ce même moment, Lev arrive et fronce les sourcils en nous voyant tous les deux. Surtout lorsqu'elle aperçoit Ray. Elle prend de suite une position de défense et se redresse comme pour prouver qu'elle est bien au dessus de son ex.

    — Ah, Ray. Toujours à traîner là où on ne le souhaite pas, comme les rats. Ça va sinon ?
    — Ouais, je vois que t'es assez proche de Miller.
    — Un problème ?

    Il fronce les sourcils, mécontent que Lev se montre si condescendante avec lui, mais elle le fait bien.
    — Oui putain ! Tu me quittes et tu te barres avec ce... ce... prolétaire !

    Lev éclate de rire et s'avance vers lui. Je ne me sens pas le moins du monde blesser par sa remarque. Que voulez vous ? Je préfère être un prolétaire plutôt qu'un riche qui n'a jamais rien fait de sa vie et qui ne respecte personne autour de lui. Lev pointe un doigt contre sa poitrine et le fait reculer.

    — Qu'on soit clair, tu m'as trompé, j'ai fait le choix de te quitter. Et heureusement vu la manière dont tu juges les gens. Ce « prolétaire » comme tu dis est bien plus admirable que toi. Et si j'ai envie de sortir avec lui, grand bien me fasse, mais t'as rien à faire là.

    Je déglutis difficilement, et m'approche d'elle pour qu'elle évite de dire une connerie qui pourrait nous foutre dans la merde tous les deux. La prenant par les épaules, je la force à reculer. Mais elle est vive et gifle Ray pour une remarque que je n'ai pas envie de répéter tant elle est vulgaire à son sujet.

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