Chapitre 31

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Je m'apaise soudainement quand en s'approchant de la télé et éclairée par la lumière, la silhouette devient familière.

— Hey May, est-ce-que tu accepterais qu'un imbécile solitaire te rejoigne sous ta couette sur le canapé ? J'ai acheté des oursons à la guimauve sur le trajet.

Je souris à l'image d'Ezio tenant innocemment son sachet de bonbons et je lui lève la couette dans laquelle je suis lovée en guise d'approbation.

Il retire ses chaussures puis sa veste et vient se glisser entre le canapé et mon dos. Il m'entoure de son bras droit et repose ma tête sur son bras gauche replié. Nous nous blottissons alors l'un contre l'autre dans la couette. Il pose ensuite sa tête au creux de mon cou et me serre contre lui, je ferme les yeux pour apprécier ce moment me sentant bien et en sécurité. Je me sens bercée au rythme de son cœur battant contre mon dos, j'ai envie que ce moment dure éternellement, de ne jamais quitter ce canapé où tout paraît simple et évident, pleinement épanouie et amoureuse.

— Pardonne moi May, j'ai vraiment agit comme un con. s'excuse-t-il au creux de mon cou.

Je soupire de soulagement à ses excuses, contente qu'il reconnaisse ses torts et qu'il fasse le premier pas.

— Je ne vais pas te contredire sur ce coup là, je n'ai rien compris à ce qui s'est passé. réponds-je le regard fixé sur la télé.

Il relève sa tête et de sa main droite me dégage le visage de mes cheveux puis les caresse.

— Tu as tout à fait le droit de m'en vouloir. Je suis bien conscient que j'enchaîne les erreurs et que je te déçois entre la trahison de ta confiance et le rejet d'aujourd'hui.

— Ezio je...

— Non attends laisse moi finir, je veux me rattraper. J'ai envie de m'améliorer pour toi et de chasser toute déception de tes yeux. Demain laisse moi t'emmener quelque part qui est cher à mon cœur et où je pourrai t'expliquer mon comportement d'aujourd'hui même s'il n'est pas totalement justifiable.

Pour toute réponse, je me retourne pour lui faire face et l'embrasse. Notre baiser s'enflamme et devient langoureux. Ses mains brûlantes de désir parcourent tout mon corps et les miennes s'entrelacent à ses cheveux. Tout en continuant de m'embrasser, il me plaque sur le dos d'une main directrice et se place au-dessus de moi. Il me mordille ensuite l'oreille et me lèche le lobe puis descend dans mon cou.

— Ezio att... attends on devrait peut être aller dans la chambre, Andy et Salvatore ne devraient pas tarder. articulé-je avec difficulté alors qu'il continue à faire monter le désir en moi.

Il relève la tête et m'embrase de son regard rempli de luxure et de son sourire enjôleur.

— Tu n'as pas envie de jouer May ?

— Je n'ai surtout pas envie d'être interrompus. avoué-je avec le même sourire enjôleur.

Sans prendre ma remarque en considération, il continue de descendre. De sa langue il vient titiller mes tétons et empoigne mes seins de ses mains viriles. Il descend encore jusqu'à poser ses lèvres sur ma culotte. Il embrasse mes lèvres inférieures par-dessus puis il l'écarte sur le côté pour me lécher. Il pénètre deux de ses doigts et place son pouce sur mon clitoris puis fait des mouvements circulaires ce qui m'arrache un gémissement. Il embrasse puis lèche mes lèvres inférieures tout en continuant de me doigter. Mon pouls s'accélère ainsi que mes gémissements alors que je bouge mon bassin pour intensifier le plaisir. Il s'arrête peu à peu et remonte tout en l'embrassant le long du corps jusqu'à mes lèvres.

— J'ai envie de te prendre sauvagement, d'être si bestial que toute la rue t'entende crier de plaisir.

— Ose si tu peux. le défié-je.

Son sourire s'agrandit puis il se relève et sans m'en rendre compte je me retrouve sur le ventre. Il me relève les fesses et me met en position de la levrette. Il me lèche de nouveau les lèvres inférieures et me doigte puis il me claque la fesse et je gémis. Il me pénètre d'un coup sec, je me cambre et il m'attrape les cheveux. Ses va et vient sont réguliers et vifs, nous gémissons tous les deux de plaisir ne nous préoccupant pas du bruit que nous faisons. Après quelques minutes, nous changeons de position, il s'assied et je m'assois sur lui dos à lui, lui laissant la vue sur ma cambrure et mes fesses. Je donne des coups de bassins verticaux et il place ses mains sur mes hanches pour donner plus d'intensité à mes mouvements. Il m'attrape par les cheveux et me plaque contre son torse, ses lèvres embrassent mon cou pendant que ses mains pelotent mes seins.

Je décide de me retourner et de lui faire face, nous nous embrassons ardemment et nous continuons les va et vient passionnés. Il pose ses lèvres dans mon cou puis entre mes seins et revient sur mes lèvres. Nos mouvements s'intensifient, j'agrippe ses cheveux et oriente sa tête vers l'arrière ce qui le fait tenir puis j'embrasse son cou, remonte vers son oreille et joue avec. Emporté par le plaisir il me soulève en me tenant sous les fesses et me pose sur l'extrémité de la table à manger derrière le canapé. Il passe ses bras sous mes jambes et reprend la pénétration. Je serre le bord de la table avec mes mains et m'allonge sur le dos en me mordant la lèvre inférieure du au plaisir grandissant. Ezio me reprend la poitrine d'une main et de l'autre serre son emprise sur ma cuisse augmentant la fréquence des va et vient. Le rythme et le plaisir s'intensifient, je le sens en moi plus dur que jamais ce qui m'excite davantage et je sens que l'orgasme est sur le point d'exploser.

— Ezio continue je viens. soupiré-je entre deux gémissements.

Quelques secondes plus tard Ezio vient, je sens alors son sperme en moi ce qui me lubrifie davantage et me fait venir immédiatement. Nous restons quelques secondes l'un contre l'autre le temps de reprendre nos esprits quand on entend du bruit sur le palier.

— Eh bien sacré spectacle que vous nous avez offert là. applaudit Andy toute émoustillée.

Je me plaque encore plus contre lui et je sens les mains d'Ezio tenter de dissimuler mes fesses comme il peut.

— Andy, Salva vous avez tout vu ? demandé-je embarassée.

— Non on n'est pas si tordus par contre on a bien entendu et je pense que les voisins également.- annonce-t-elle en riant- On vous rend votre intimité. Passez une bonne nuit les amoureux. ajoute Andy en faisant un clin d'œil.

Nous nous séparons et rions gênés. Nous reprenons nos affaires et la couette puis nous allons dans ma chambre. Installés dans le lit, nous nous entrelaçons amoureusement avant de sombrer dans les bras de Morphée.

Le phénix - Consumation ( FR )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant