Gemma Vixen se réveille un matin au milieu de la forêt. A partir de ce moment, rien ne sera plus pareil.
Auprès d'une nouvelle famille, elle en apprendra davantage sur elle et sur les nombreux secrets que lui cachait sa famille depuis toujours.
"C...
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Mon premier cours du mardi qui suit est français. J'entre en salle et prend ma place à côté d'Aaron, qui est déjà installé et commence à sortir quelques affaires.
« Bonjour, Gemma. », me salut-il après avoir déposé une bise sur ma joue.
Je lui réponds d'un sourire et sors, à mon tour, mes affaires.
« Tu es très belle aujourd'hui. », me susurre-t-il à l'oreille.
« Merci, tu n'es pas mal non plus. », je lui chuchote à mon tour. « Pas mal ? », s'étonne-t-il en plaisantant. « Tu es très beau. », je complète alors.
Il me répond d'un sourire. Je ne peux m'empêcher de rougir, c'est-à-dire, comme toujours lorsqu'il est là. J'ai l'impression de ressembler à une petite fille toute gênée à ses côtés. L'heure de français me parait passer en une minute auprès d'Aaron. Je me sens si bien avec lui. J'ai l'impression de le connaitre depuis des années et de savoir tout de lui. A ses côtés, je n'ai plus peur. Plus peur de ma vie et de ce que j'encours à chaque minute.
Nous continuons de discuter un peu dans le couloir après que la sonnerie ait retenti. Finalement, nous nous séparons pour rejoindre chacun notre prochain cours, qui est un cours de langue, – Aaron et moi ne sommes pas ensemble dans ce cours –. Avant de s'éloigner, Aaron me dépose une bise sur la joue. Je sens mon corps frissonner. J'ai comme un pincement là où ses lèvres ont rencontré ma joue.
Je le quitte avant de gagner mon cours d'Anglais.
A la fin de la journée, je retrouve Izaac qui m'attend devant les grilles du lycée.
« Tout va bien ? », je lui demande en le rejoignant.
Il hoche la tête en silence. Je vois bien, à son regard, que non, ça ne va pas bien. Je le suis quand même en direction de la forêt sans chercher à en savoir davantage sur ce qui semble le tracasser.
« Cours. », me lance-t-il d'une voix qui me confirme qu'Izaac ne va pas bien.
Je m'exécute quand même, toujours sans poser de questions, et commence à trottiner. Peu à peu, je prends de l'adrénaline et me transforme. Depuis le week-end, Zac a convenu que je devais apprendre à contrôler mon corps en étant sous l'emprise du corps du renard. Je prends donc ma forme animale et tente de me retenir. J'y arrive sans trop de mal. Je ralentis donc ma course et me remets sous ma forme humaine. Je m'approche d'Izaac, assez satisfaite.
« Comment j'ai été ? Tu as vu, j'ai encore une fois réussi à contenir le renard ! », je m'exclame d'une voix enjouée. « Oui, c'est bien. », déclare-t-il sur un ton las, les yeux baissés comme si ce je viens de faire ne l'a pas intéressé plus que ça. « Bon, Zac, qu'est-ce qu'il y a ? », je demande d'un ton ferme. « Je vois bien que ça ne va pas. Dis-moi ce qui se passe. – Rien... Rien. Tout va bien. », répond-t-il d'une voix peu convaincante.
