41 - Chapitre.

11.2K 870 164
                                    

- Farah : Hamza... c'est mon... mon fils...

- : Ton fils ?

Elle explose littéralement en larme sous mon regard attentif. Je la prends dans mes bras, afin de la réconforter.

- : Chut pleure pas hbiba, si tu ne veux pas me le dire c'est pas grave tu sais.

Farah soupire après avoir essuyer ses larmes et elle réplique :

- Farah : Au début j'étais une fille normale, tranquille tout ça. Toi même tu sais, comment j'étais. Toi, Sonia, Aliyah et tout étiez de bonnes amies. Bref je passais souvent du temps avec vous. Quand mes parents sont morts, Allah y rahamhom... J'ai totalement dérapé, je commençais à fumer, des simples clopes, puis des joints, et là je commençais à tiser... Je commençais à aller dans les bars à chicha les soirées et tout. Puis petit à petit j'ai commencé à me transformer... Je suis en quelque sorte devenue une beurette. Je peux te dire que j'ai honte de mon passé w'Allah. Avant quand mes parents étaient vivants je priais, j'allais à la mosquée avec ma mère et tout. Je ne les décevais jamais. A l'heure d'aujourd'hui je sais qu'ils ne sont pas fière de ce que je faisais, de ce que j'étais. Je suis tombé enceinte d'un enfant. C'était Hamza, à sa naissance je l'ai laissé chez son père, et je suis partit loin, très loin de Marseille. Je n'ai pas assumé mon enfant, et je regrette de l'avoir laisser chez son père, qui d'ailleurs à l'heure d'aujourd'hui va bien, il est même fiancé si tu veux savoir. Mon fils doit se demander ou est sa mère. D'ailleurs je ne suis même pas sûre si c'était son vrai père, je le faisais tellement de fois, que dieu me le pardonne... Un jour je buvais de l'alcool quand une maman m'a vu, et elle m'a raconter l'islam. J'avais les larmes au yeux... C'est une magnifique religion. Je me suis posé des questions. J'ai décidé de changer. Alors j'ai déménager à Lyon, et je me suis voilée, je suis aller dans une mosquée, j'ai changé quoi... Je suis devenue "hlel" on va dire... Bref par la suite j'ai rencontré Moussa. Quand je l'ai vu mes yeux brillaient. Il me faisait penser fortement à mon père, inconsciemment je versais des larmes. Bref au début nous n'étions juste des simples amis, mais j'ai finit par l'aimer, et lui aussi. Quand il a sut pour "mon passé" il la mal prit, vraiment mal... Mais il l'a finalement accepter. Hassoul il a demander ma main à mon oncle qui habitait à Paname. Ils ont accepté, et aujourd'hui je ne regrette pas mon mariage, il me comble de bonheur donc tout va parfaitement bien. Enfin il manque juste Hamza.

Je la regarde avec compassion et tristesse.

- : C'est bon Neyla, ça m'apprendra, je suis qu'une vielle meuf. Je vous mérite pas...

- : Dit pas ça hbiba, t'as fauté mais maintenant el hamdûlillah c'est passé. Et pour Hamza tu vas le récupérer. D'accord ?

- Farah : Merci.

- : T'as pas à me remercier c'est normal.

- Farah : Non w'Allah t'es une fille en or merci pour tout.

- : T'inquiète pas hbiba.

Elle  me prend dans ses bras en me remerciant. Je la réconforte, et nous passons une bonne heure à papoter.

( ... )

Je somnolais paisiblement quand mon téléphone se mit à sonner. Mon téléphone affichait quatre heures du matin et vingt-deux minutes. Je ne voulais pas répondre, mais la personne en question était insistante, j'ai fini par céder. Peut-être bien que c'était Younes, qui sait.

- : C'est qui ?

- ... : Wesh Neyla.

Une voix masculine, mais je la reconnais, cette voix.

- : BILEL ?

- Bilel : Ouais, ouais, ouais, ma sha Allah de mon prénom.

- : T'es pas normal toi... Pourquoi tu m'appelle à cette heure ci hmar va. 

Oui, pour la vie.Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt